53 ans et 1 jour, se remettre de ses émotions à Afrique

Ce 15 octobre, j’ai 53 ans depuis quelques heures. Un anniversaire acclamé par les organisateurs et participants de TEDxBordeaux en fin de journée. Mais qui a eu cette idée ? Emmanuel, le (co)licencié TEDxBordeaux, tout à son euphorie d’avoir (enfin) délivré cet événement inspirant ? Que d’émotions. J’ai laissé Hélène et Jacques, après un petit restau dans la chaleur bordelaise des Chartrons, et pris la route pour le Ferret. Il est 2h du matin, vent d’est peut être 20 nds, Je brave la pleine mer et ses vagues sur mon annexe. Installe le moteur et le gouvernail sur un Iboga qui danse. Laisse l’annexe là et vais trouver face au vent dans la nuit noire un corps mort dans le chenal. Très noire : difficile de distinguer les bouées de mouillage blanches, et de se situer. Je croche finalement sans trop d’hésitations ni de peine un mouillage libre et assure le bateau dessus. Ainsi, c’est mon plan, demain matin, je partirai à la première heure.

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D’Afrique au Mimbeau

Manue et Roland sont venus se dépayser à l’Herbe en cette belle journée. Faisons repas d’une assiette d’huîtres chez leur ami de fête et de pinasses des 90’s Eric « le Chou » Larrarté (je recommande sa dégustation au Canon, mais il n’a pas besoin du blog de l’Iboga pour remplir sa terrasse). Puis embarquons sur l’Iboga pour une petite marée de fin de journée. Il est déjà plus de 15:00 !

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Sous le signe de l’Afrique

Ce samedi, près d’un mois depuis la dernière sortie de l’Iboga. La régate des startups dans laquelle j’ai skippé un Grand Surprise, à la Rochelle1, est déjà loin. Je piaffe.

Cédric a eu la bonne idée de provoquer une sortie.

Nous appareillons à 13:30. À bord : Cédric, donc, accompagné de Hadjé (première sortie à la voile ; lourde responsabilité !), Manou et moi. Et un panier pique-nique vite attaqué avec la bouteille de blanc « tant qu’il est frais ». Cédric connait les usages : il navigue habituellement sur le Djinn 7 familial mouillé devant la propriété à Piraillan.
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  1. La #FrenchStartupCup, où nous étions engagé, avec mon associé James, pour Linguali, Benjamin et Marc, pour leur startup Transmitio, Betty, son mari Emmanuel, et François pour leurs entreprises respectives, mais surtout pour le plaisir 

40h à bord, la Leyre, Gahignon, Afrique et… #NNDD !

Au mouillage à Afrique

Au mouillage à Afrique

22:00 vendredi soir, à la nuit, décharger le T4 et tout porter au bateau échoué : couchages, paniers de victuailles, vêtements de mer, trousse à outils, kitesurf… Retourner à terre se faire une pizza chez Joël. Retourner au bateau, s’installer pour la nuit. Attendre que la marée finisse son œuvre archimèdienne pour mener le bateau dans la nuit noire jusqu’à une bouée dans le chenal et ainsi être parés pour décarrer à la première heure. Passer la nuit là, assez confortablement sauf vers la fin, vers les 5 ou 6h du mat, quand les premiers pécheurs rejoignent leurs site, produisant les premières vagues artificielles de la journée… Mais dans l’ensemble une bonne nuit et au matin, le WE peut commencer. Petit déj dans le cockpit. Ah, oui, nous : Manou, son cadet Henri et zebigbos du bord.

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Peu de voile mais assez de vent et sommes toutes…

Samedi 14 mai, une sortie solo et expresse : je voulais rejoindre de la famille à Claouey, en faisant le tour de l’ile par les tchanquées, mais après un run travers, dans les vagues, rendu devant Arcachon, j’ai trouvé le vent vraiment trop fort. Fort clapot levé par le vent contre courant. Parti avec 1 ris dans la GV ; 2d ris établi peu après. Le bateau est encore trop toilé. Il me faudrait un 3e ris. Je vais avoir du près à faire, tirer pas mal de bords dans les chenaux. Et si je me laisse dépasser par le bateau ? Alors j’ai fait demi tour et suis allé m’installer à l’abris du Ferret. Finir l’après midi à bouquiner au soleil dans le Mimbeau. Il y a pire…

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Peter Pan & cie.

Vendredi 14 août minuit PM petit coëf temps calme lune tardive et rousse embarquement pour 2 jours et mise à l’ancre vers le chenal en vue d’un départ matinal.

Pour ceux qui sont pressés, la trace interactive plein écran.

Pour les autres, le sous-titrage verbeux :

Samedi 15 août trajet au montant vers le défilé nautique d’Arcachon, quelques aller-retours devant Thiers au coeur mais pas trop de la flotte, prudent : l’Iboga seul bateau à voile à la voile se fait un peu houspiller mais pas trop non plus. Trop de remous, trop de bateaux à moteur. Route vers les eaux calmes de l’estey d’Afrique. Midi, PM. Iboga toujours sous voile cherche une bonne place où rester sans poser.

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Une bonne moyenne pour ce WE d’été et la saga du corps-mort

J’ai deux engagements pour ce week-end :

1° déplacer le corps mort à l’intérieur de la zone autorisée sous peine d’encourir les foudres de la police des mouillages municipaux ;

2° embarquer la petite famille de Corine et Olivier pour une découverte de l’île aux oiseaux.

Le reste est open.

Autant le dire tout de suite : grâce au beau temps et au vent de force 4 soutenu, le programme sera non seulement tenu mais outre passé pour le plus grand plaisir de tous les participants et le mien aussi.

Ca commence vendredi en fin de journée, juste après un apéro chez quelques autochtones du village des pécheurs du Ferret à qui je viens d’emprunter une pelle. Continue reading

Être sur l’eau le 26 octobre, c’est tout

Ce dimanche, vers 13:00, j’ai embarqué sur l’Iboga pour un petit tour, étant donnée la marée montante jusqu’à quatre heure à peu près, mais surtout l’heure d’hiver toute neuve qui peut surprendre en fin de journée.

Eventuel RV avec Mathieu, vers l’île si le courant et le vent le permettent.

J’ai d’abord traversé sous spi, si l’on peut dire : le bateau orienté au 90 (vers le Moulleau) mais faisant route au 54 (vers l’île).

Tu te dis « heureusement que je ne dois pas aller à contre courant, là ».

Autoportrait d'un marin bien équipé

Autoportrait d’un marin bien équipé

Et puis entre la bouée rouge 14 et la verte 15, de lassitude de voir ce spi pendouillant, j’affale et assez d’entendre la gévé claquer, je la blinde. C’est tellement rien, le vent, que le bateau ne s’y met même pas de face !

Le moment de finir le pique nique dans le lit du courant.
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