Initiation à l’île

Pour le plaisir et pour ne pas avoir à nous speeder samedi, nous dormons au bateau. La nuit est tombée vendredi soir quand nous mouillons l’ancre dans la Lugue, pour prévenir l’agitation du vent d’Est annoncé assez fort. Nuit parfaite. Au matin, le bateau est encore posé. La marée remonte. Nous n’avons Manou et moi rien d’autre à faire que d’attendre nos équipiers du jour : Marie-Laure, Pierre et leurs deux fillettes. Le RV est donné à peu près à l’heure où la marée nous portera.

C’est un grand jour : nos équipiers ne sont pas du tout familiers du bassin, de la voile et encore moins de l’île aux oiseaux. Nous en faisons donc notre destination.

Iboga Meuleu et Pierre

Pierre s’accroche tandis que Marie-Laure profite
Cliquez pour voir les autres photos

Cette fin de matinée, Le vent Nord-Est reste fort. Après avoir quitté la Lugue, l’escoure du phare et traversé les corps morts au moteur, nous partons sous un ris et génois. Au près serré.
Nous sommes un peu serrés aussi dans le cockpit : mais c’est une bonne occasion pour initier Meleu et Pierre au virement de bord : « paré à virer ? », défaire l’écoute sous le vent sans lâcher la tension, et préparer l’écoute au vent « Envoyé ! « , faire filer l’écoute sous le vent et embraquer de l’autre côté, puis border. Bon, en regardant la trace, on se rend compte que je n’ai pas été trop dur : il n’y a que 3 virements !
Pendant ce temps si je me rappelle bien, Manou est au fond en train de préparer une super salade. C’est qu’il est midi passé…

Voilà l’estey d’Afrique, que nous remontons sous voiles, jusqu’à la cote 60 cm à peu près.

Mouillage.
Il fait un temps idéal, grand bleu, pas trop chaud grâce au vent.
Baignade, les enfants ?
Ou casse croûte ?

Casse-croûte à bord. Papoter, faire mieux connaissance, depuis le temps ! Les moments cool de l’Iboga.

Ensuite je tire le bateau plus près de l’île, pour profiter de la dernière demi-heure de montant. Découverte du quartier d’Afrique. Là, il fait chaud, et ça pique les pieds les coquilles et la végétation au sol.
C’est un petit coef. L’eau ne monte presque pas dans les esteys devant les cabanes.
Au mouillage, il commence à y avoir du monde : « ils ont pris le bateau après manger ». Comme on dit ici.

Mais pour nous c’est le moment de repartir. Sous voiles direct, en silence.
L’estey dans l’autre sens. Le vent est un peu plus Nord maintenant, mais faiblard là. Puis pour changer, le Courbey ; sortie en face de la Vigne. Abattre de nouveau et dans ce faible vent portant, jusqu’aux parcs de la plage du centre, que nous traversons ; il y a juste assez d’eau, pour rejoindre le corps mort. L’approche est un peu ratée, mais en sautant à l’eau pour tirer le bateau, il finit accroché à sa place.

Voilà la fin d’une marée d’initiation pas trop compliquée et bien sympa. J’espère vous avoir passé le virus ; revenez quand vous voulez Meleu et Pierre !

Et la trace :
[osm_map_v3 map_center= »44.6469,-1.2054″ zoom= »12″ width= »100% » height= »450″ file_list= »../../../../iboga/files/Trace-Meleu-Iboga-23-juin-2018.gpx » file_color_list= »#000000″ file_title= »La trace de la sortie caouène »]