Je me ravise

Cette Méhari, je l’ai depuis 10 ans mais je m’en suis peu servi. Depuis des années, elle moisit et rouille dans des endroits tous aussi en plein air les uns que les autres. C’est pas bien, je sais. Les 3 dernières années les roues dans le sable, en forêt. Les essuies glace sont en rade, le moteur sous la console et la console coincée par le pare brise indémontable, les ABS sont fendus de partout, la bâche est pas mal déchirée ou décousue, les crochets pétés, les sièges sont explosés, le plancher av idem, les pneus pleins de hernies à la limite de l’éclatement, le moteur qui démarre pas trop mal mais qui tombe dans les tours dès qu’il est chaud, la bobine qui ne tient qu’à un fil, la caisse arrière maculée (un ancien proprio était peintre…), le support neiman a été scié dans une ancienne vie, etc.

Aussi, devant l’ampleur de la tâche pour la rendre belle, et vu les prix délirants qui se pratiquent, j’avais décidé de la mettre en vente et de renoncer à la Méhari.

Et puis le WE dernier, avec l’aide et l’expertise de Richard, je l’ai redémarrée. Et j’ai regonflé les pneus (sans trop !) et j’ai fait un tour de cabane en forêt… Ach ! se passer de Méhari quand on en possède une, c’est dur. Donc je la garde, il me faut juste la rendre roulante un minimum.

Donc, une restau ? non, pas vraiment. Ce que je veux c’est la rendre roulante en cabriolet pour porter l’annexe du bateau et aller chercher le pain, l’été au Cap Ferret.

Une retraite heureuse pour une Méhari…
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