Bon, OldCola s’est rasé la barbe et ça ne l’a pas rendu plus… euh, moins… bref, il m’a fait le sale coup de m’épingler sur une chaîne de blogueurs féminins, scientifiques, canadiens et maintenant portnawakiens : la chaîne de ceux qui doivent publier 6 informations sur eux sans le moindre intérêt, et de citer 6 victimes à comparaître à leur tour.
Moi qui avais réussi à mener une saine vie de blogueur malgré Facebook, Viadeo et Twitter, calculant mes interventions, sélectionnant mes « friends » et refusant toute invitation pour faire zombie, bataille de polochons ou buveur de bière virtuelle…
La seule chose qui me console est l’idée que cette plaisanterie d’universitaire puisse me permettre de découvrir des auteurs que je ne connais pas, voire d’être découvert et qui sait de créer de nouvelles connexions fortuites à l’occasion.
Pas évident, de tenir un journal de toutes ses activités en ligne. Même pour un architecte de systèmes d’information. Surtout ?
Mais… quelles activités ?
Les activités pérennisées : homepage, CV en ligne, articles de blogs, partage de photos et de bookmarks… mais aussi les activités plus spéculatives, les interventions sans lendemain, les expérimentations, les tests de nouveaux services, les comptes d’évaluation : MyBlogLog, Twitter (-like), commentaires déposés au fil de la blogosphère, plateformes sociales (Facebook, Ning…), IM, chats… Et encore, je fais attention à ne pas sauter sur le premier formulaire de création de compte venu.
Un moment déstabilisé par l’offre des réseaux sociaux, je retourne à ma première expérience de l’Internet : pour moi, l’Internet, c’est La plate-forme. Je souhaite conserver la maîtrise de mon identité numérique, de mes données, de ma vie privée… et les Facebook et autres Myspace, même MyBlogLog sont des sous-internets, et ça n’est pas l’annonce de l’initiative Open Social qui va me faire changer d’avis, au contraire.
…avec d’autres blogueurs, lecteurs et commenteurs de blogs. Bordelais, mais pas nécessairement, je pense que s’il y a un blogueur basque de passage, il sera bien reçu… Ou même parisien s’il a été à l’école à Saint Genès. Je suis bien testerin, moi… à l’origine.
C’est en tout cas le programme de la République des Pintes (RDP) qui réunit ce beau monde, plus ou moins nombreux selon les saisons et la buzzitude ambiante, chaque dernier vendredi de chaque mois.