Je voulais en faire le préambule d’un post de râlage, mais il faut faire du remplissage.
Question : quelle est cette orientation de l’esprit qui rend plus facile l’expression de mauvaise humeur que celle d’humeur rieuse ?
Pourtant, heureux, agréablement surpris, satisfait d’un état de choses, bref, content, je devrais avoir davantage envie d’en partager la cause, de l’accrocher à un balon d’hélium, de le rouler dans une bouteille, d’appeler Chérie ou un ami pour le raconter, de le poster sur un blog…
Contre exemple, pour pas qu’on croie que fx n’est qu’un raleur : Tiens, l’autre jour je cherche une vue des passes du Bassin d’Arcachon vues de la dune pour montrer à des randonneurs online ; à cette occasion, je rencontre le site d’un camping sur la dune du Pilat. Ce site m’enthousiasme par sa fraicheur, son inventivité, son interactivité : on dirait un jeu d’enfant, Suis-je un enfant ? Il me plaît. Derechef – démarche complètement inhabituelle et spontanée – j’écris à la webagency qui le signe pour les en remercier. Voilà, c’est simple de dire qu’on a pris un peu de plaisir en passant. Bon, « ils » ne m’ont pas répondu. Ils ont dû faire faillite ou être en congés…