La semaine dernière, Le Tourisme Lab Nouvelle Aquitaine et son partenaire Eurekatech, accueillaient l’Association Régionale des Grands Acteurs de tourisme, à Angoulême même, pour une demi-journée d’inspiration et de rencontre avec les fournisseurs de solutions numériques innovantes de la région1… Le pôle Magelis, à Angoulème — capitale de la BD et plus généralement de l’image — accueillait ces rencontres.
À cette occasion, BXF Conseil a eu l’occasion de représenter la solution de GMAO Ubleam2 et d’échanger avec les participants sur l’intérêt de prendre les projets numériques par le bon bout : celui de la compréhension partagée du besoin, entre toutes les parties prenantes : marketing, exploitants, maîtrise d’ouvrage, écosystème…
Les grands équipements touristiques reçoivent de plusieurs dizaines à des centaines de milliers de visiteurs par an. Mis en avant par leur notoriété internationale pour certains, ce sont de véritables attracteurs du territoire. Leaders sur leur territoire, ils sont aussi en concurrence les uns avec les autres, au plan intra et inter-régional.
Ils manipulent de grands enjeux :
- offrir une expérience rodée, qui fonctionne pour le plus grand nombre, mais doivent innover pour se démarquer et régénérer le visitorat ;
- faire face aux problématiques de flux, de charge, de lissage ;
- être astreints au « sans faute », que ce soit la sécurité des visiteurs, les objectifs de business, ou l’expérience des visiteurs.
Quand ils innovent, on en entend parler ! Le projet est souvent spectaculaire, de grande ampleur : une nouvelle attraction majeure, pour tout public, vecteur de notoriété, un investissement pour 5 à 10 ans… Par exemple, un vidéo-mapping immersif à la façon des Bassins de Lumière, le théâtre volant « Extraordinaire voyage » du Futuroscope, un planétarium, une spectacle de drones de Dronisos…
L’innovation peut aussi être moins visible, mais structurante, à l’image de Cap Sciences avec sa plateforme de traçabilité de visite Navinum qui donne aux expositions connectées des fonctionnalités uniques :
- permettant de nouvelles modalités de médiation
- une individualisation du parcours, de l’expérience
- créer le continuum de visite
- acquérir de la data, une connaissance du public
- et des fonctions d’accessibilité (langues, handicaps)
L’innovation peut aussi se situer « sous le capot » : une fonctionnalité discrète mais essentielle pour supporter les fonctionnalités exposées au public. Par exemple, la gestion de maintenance assistée par ordinateur « nouvelle génération », avec un passeport numérique en réalité augmentée des équipements techniques utilisable par les techniciens de maintenance depuis leur smartphone ou tablette. Le domaine d’excellence de Ubleam, pour les équipements techniques des parcs à thèmes et généralement tout grand équipement accueillant du public : machineries, chaufferies, pompes à chaleur, contrôles d’accès, équipements de sécurité, filtres de piscines et parcs aquatiques …
Enfin, l’équipement touristique pout s’orienter vers une innovation prospective. Il ne va pas chercher directement une adoption massive par ses visiteurs, mais le projet fait progresser l’institution, la singularise, stimule la capacité d’innovation de ses employés et partenaires. À titre d’exemple : l’émission de NFT, la mis en ligne d’un chatbots d’IA, une expérience en réalité augmentée ou en réalité virtuelle…
Au delà des innovations basées sur les technologies numériques, les institutions sont aujourd’hui investies dans des opportunités d’innovation dans d’autres dimensions : réduire leur impact environnemental et notamment par la maîtrise de leurs émissions de GES, contribuer à l’adaptation aux changements climatiques ou à la régénération des terres arables, se positionner sur les enjeux de résilience alimentaire, de protection animale, des low-techs, de l’inclusion et de la diversité, du bien être au travail…
Autant de champs de l’innovation sociétale qui peuvent tirer parti des qualités intrinsèques des technologies numériques, en misant avec cohérence sur le bio-sourcage, la sobriété, la réutilisation…
Le secret de la réussite3 de ces projets : une co-construction, le plus possible en amont, avec architectes, muséographes, responsables culturels et scientifiques, scénographes, designers… Animer cette co-construction, c’est le métier de l’assistant à maîtrise d’ouvrage numérique : le nôtre à BXF Conseil.