Plus précisément, ce soir c’était la « Démo Night ». Une sorte de concours de druides ; vous savez, la forêt des Carnutes, « Astérix chez les Goths ».
(Attention, je vais être verbeux un peu. Pour sauter directement à l’info utile cliquez là : ce que j’ai retenu de IHM ’13)
Comment je me suis retrouvé là ? C’est Marion, de l’INRIA (@M_Bachelet) qui m’a invité parce qu’elle m’a trouvé « actif sur les médias sociaux et intéressé par le numérique ». Bien vu Marion ;)
Des projets auxquels j’ai eu la chance de participer et d’être associé, comme celui de l’expérience de visite de la prochaine Cité des Civilisations du Vin avec le compagnon de visite digital individuel, ou comme le nouveau fac-similé Lascaux 4 et son centre d’interprétation farci d’interactivité, ou la version 2 du système de visite individualisé « Navinum » développé à Cap Sciences, ou aussi comme la table tactile ludique de la Maison écocitoyenne de Bordeaux… être au cœur de l’innovation dans les interfaces homme-machine n’est pas une option. Merci donc à l’INRIA d’avoir choisi le campus bordelais pour cette conférence de référence, et merci à Marion pour m’avoir donné la chance de venir expérimenter ces innovations.
OK, alors cette « Démo Night » ?
Ce que je me suis fait expliquer. Un échantillon…
Un poste de contrôle aérien entièrement numérique, mais respectant les gestes et outils métiers, grâce aux technologies tangibles. Les avantages ? Multiples. Mais les principaux : la possibilité d’accéder à de l’info temps réel sans perdre de vue la situation d’ensemble ; la possibilité de collaborer à plusieurs pour gérer la situation. La V2 du proto, qui commence à être intégrée, est faite de 3 écrans — l’un, vertical montre la situation d’ensemble, le 2e sous la main droite, pour des commandes (?) et le 3e, en console, sur lequel les contrôleurs placent des cartes (supports papier/plastique, des objets, quoi) représentant des avions en approche, la table recalcule en temps réel la ou les timelines des pistes dispo à ce moment, et dessine les liens entre les cartes-avions tout en enrichissant ces dernières de contenus contextuel. L’opérateur interagit en traçant au stylet, sur les cartes des signes conventionnels correspondant à des décisions de contrôle… impressionnant la quantité d’info gérée en temps réel.
La version scientifique de l’explication de cette expérience : HAL – INRIA :: [hal-00852053, version 2] La Lampe torche magique : Une interface tangible pour l’inspection géométrique d’objets en réalité augmentée spatiale.
Une 3e démo pour la route.
Sur le stand de ST, j’ai espionné la démo d’une petite surface tactile aux propriétés apparemment spéciale (Touch screen controler), mais surtout la négo du professeur d’université qui deale avec l’industriel la mise à disposition d’un exemplaire — documenté — de sa techno afin de faire travailler dessus ses étudiants, en échange comme un service, du développement des drivers encore manquant pour Linux et Androïd. Ah, le prof, il espère avoir accès aux données brutes des contacts, pas seulement aux coordonnées des doigts, pour développer de nouvelles formes d’interactions sur la surface. La discussion semblait bien partie pour aboutir…
Sur ce même stand, de petits circuits électroniques nus, avec les composants de chez ST « Motion MEMS » : modules inertiels, compas électronique, gyroscope 3 axes, accéléromètre, pression atmosphérique ou température. Associés à un module Bluetooth basse consommation, tout un univers d’applications s’ouvre à vous. À condition de savoir quoi faire de ces puces savantes, bien sûr…
Une vidéo de ces technologies miniatures et innovantes
Après, à vous d’aller à la rencontre de l’INRIA et de ses partenaires pour découvrir la variété et la valeur de ses recherches appliquées…