Après un début de carrière comme journaliste et consultant en investissement, Om Malik écrit pour le blog d’analyses technologiques et business GigaOM, qu’il a lancé en 2001, devenu l’un des 100 blogs les plus lus / influents1. Son compte Twitter @om est suivi par près de 1,3 millions de followers.
De son récent billet My 10 years of blogging: Reflections, Lessons & Some Stats Too (via @pocarles) j’ai extrait et traduit (tant bien que mal) pour vous ses 10 leçons de blogueur.
1. Bloguer est un acte communautaire : en 2008, j’écrivais « bloguer n’est pas simplement un acte de publication, mais aussi une activité communautaire. Au delà du dépôt de commentaire, ce qui compte ce sont les connexions qui se créent. » Cette leçon est, de toutes, la plus importante de celles que j’ai apprises. Chaque connexion m’a apporté une nouvelle idée, un nouveau raisonnement et une nouvelle opportunité.
2. Seule l’authenticité permet de durer dans le temps.
3. Avoir tort compte autant qu’avoir raison. À conditions, si l’on a tort, de l’admettre et d’écouter ceux qui ont raison.
4. Soyez régulier. Bloguez quotidiennement.
5. Traitez les autres comme vous espérez être traité.
6. (J’écrivais déjà ça en 2006, mais cela mérite d’être répété) Doc Searls m’a dit une fois, ce qui fut l’un des principes que j’ai suivis : blogue si tu as quelque chose à dire et respecte le temps de tes lecteurs. Si tu respecte leur temps, ils te donneront une peu de leur disponibilité.
7. Il y a assez longtemps, Farhaad Manjoo, de Slate me demandait des tuyaux pour bloguer et voici ce que je lui ai répondu : attends au moins 15mn avant de publier ce que tu as écrit, ça te donnera assez de recul pour corriger toi même ton propre texte.
8. Écrit toute chose comme si ta mère te lisait, une bonne façon de maîtriser sa propre civilité, et rester compréhensible.
9. Bloguer n’est pas une affaire d’opinions, mais de point de vue sur le monde et de partage de ce point de vue avec les lecteurs.
La 10e leçon m’a été donnée par Kevin Kelleher quand il écrivait pour nous (GigaOM – ndt) en 2010. Dans son billet « Comment Internet a changé l’écriture », il remarquait « de nombreux blogueurs cisellent leurs titres et leurs textes de sorte qu’ils remontent bien dans les résultats de recherche, les rendant facile à trouver mais moins agréables à lire. Et ces 10 dernières années, de nombreux autres blogueurs ont confondu l’irrévérence caustique avec une écriture à fort caractère. Mais la plupart a finalement appris que, comme le sel dans la cuisine, le sarcasme s’apprécie à petite dose.
Si vous ne retenez qu’une leçon, la plus importante, que ce soit celle d’éviter ce piège dont parle Kevin.
Je suis particulièrement impatient de l’écouter à LeWeb’11 la semaine prochaine.