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Des feeds à s’en faire pèter l’aggrégateur

Le WE dernier se tenait au cap-Ferret la session estivale (?) de Blog on the Beach (mon compte-rendu). Un lecteur que l’on ne peut pas soupçonner d’ignorer l’intérêt des flux RSS écrit

C’est incroyable, je loupe toujours ce genre de petit happening, que ce soit à Bordeaux, Arcachon, Bayonne ou ailleurs !

puis

Les flux rss… mon netvibes explose complètement (…) Ce qu’il me faudrait, c’est une alerte par email, comme au bon vieux temps du web 1.0 ! ;-)

Ca alors ! Quant à moi, j’ai (définitivement) disqualifié l’email pour les mailing listes et toutes ces choses que le RSS fait bien mieux à mon avis. La faute au spam, qui te rappelle des centaines de fois par jour (malgré les excellents filtres de gmail) qu’il se lève tout les jours plein de gens pour te prendre pour un con. Bref, les mails sont maintenant réservés à la correspondance avec les gens.

Je suis devenu fan des RSS.
C’est redoutable la masse d’informations d’actualité ou de référence que l’on arrive à parser avec ce protocole.

Par contre à l’usage, j’ai mis en place une « hygiène » stricte, pour ne pas me laisser déborder.

Quelques éléments de la méthode :

  • exclusivité : hormis certains sites « web 0.9 » et d’autres qui ne proposent que la mailing liste, la quasi totalité de mes abonnements passent vie l’agrégateur rss
  • un lecteur performant : NetNewsWire + Newsgator (service payant)
  • organisation : catégories et sous catégories qui reflètent à peu près l’organisation de mes fichiers, de mon agenda, de mes mails
  • sélectivité : avant d’intégrer mes catégories, un flux est testé plusieurs jours/semaines
  • sélection naturelle : si un flux a cessé de m’intéresser, je le jette sans regrets
  • flux « en stage » : une catégorie pour les flux temporaires, tels suivis de posts, de commentaires, de recherches spécifiques…
  • sélectivité : je me fais des flux sur mesure par filtres de recherche, par tags et par agrégation ; ex. « forêt usagère »
  • lecture plus ou moins agrégée : si j’ai laissé les fils non lus s’accumuler, alors je déplie les dossiers dont je lis les titres dégroupés, pour avoir une lecture verticale un peu cohérente. Autrement, s’ils sont peu nombreux, je lis les titres plus agrégés.
  • lecture en 2 à 3 phases : je parcours les titres, si un titre m’accroche, je l’ouvre dans le navigateur, mais ne vais pas le lire encore : je continue à parcourir les titres ; seulement quand j’ai fini, je quitte l’agrégateur et je me retrouve dans le navigateur pour lire « tranquillement » les articles que j’ai sélectionnés.

Je ne me suis pour le moment pas laissé séduire par les agrégateurs en ligne, et autres pages d’accueil, Google, Yahoo, Netvibes, Webwag… mon osX avec ses applications dédiées me semble bien plus productifs, mais ça n’est pas un jugement définitif. Il y a certainement des situations où un agrégateur purement online est plus pertinent…

Je ne demande qu’à apprendre.