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Le "blocage" (piquets de grève) déshonore ceux qui l'instrumentent

Le « blocage » des facs. Blocage : quasi-euphémisme, version inculte du « piquet de grève », consiste à empêcher par la force ceux qui le souhaiteraient d’accéder à un (leur) lieu de travail : entreprise, université, service…

Comme toute instrumentation politique de la violence faite aux personnes et aux biens, cette technique de manipulation du rapport de force est anti-républicaine. Elle manifeste l’évidence de l’illégitimité du mouvement : pourquoi faudrait-il « bloquer » si la grève mobilisait suffisamment les intéressés ? Elle décourage la citoyenneté : à quoi bon s’inscrire dans les règles communes s’il suffit de « bloquer » pour obtenir une dérogation à ces règles ? Elle déshonore ceux qui s’y prêtent et plus encore ceux – masqués souvent dans leur posture institutionnelle – qui les instrumentent.

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Une rue de merde

Encore un coup de gueule, de mauvaise humeur de mauvais concitoyen qui n’aime pas les animaux ni le foot[1]. Et bien oui. J’assume. C’est pas trop dur quand même, enfin… pas trop dur encore si c’était très dur, on pourait simplement shooter dedans pour les faire tomber dans le caniveau… mais non, c’est très mou, très puant, très en plein milieu du trottoir ou de la rue, si le trottoir n’est pas libre. Et quand je dis de merde, je pense aussi de pisse de chien. Pisse sur ma bagnole, pisse sur mon Vespa, pisse sur ma poubelle, pisse sur le boîtier télécom, pisse sur la marche palière etc. Avez-vous un jour essayé de demander au « maître » de l’un de ces bestiaux, très sympa par ailleurs, de bien vouloir conduire leur animal pisser ailleurs que devant chez vous ? la discussion vire rapidement à l’incompréhension. Pour ne pas dire moins. Ca m’inspire une question : posséder un clébard – en ville, s’entend – rend-il malcomprenant ? Je veux dire – foin de périphrases – rend-il con ?