plan du site

Précédent



Dimanche 14 mai 2000 : rendez-vous à Bertic
En cette belle après-midi ensoleillée sans une ride sur l'eau, la PM est à 15 h 30 pour un petit coëf de 69. Un petit tour inhabituel vers le Jane de Boy - au nord - permettra au moteur de tourner un peu. A bord : Julie et Alice, 9 et 5 ans. Sur le plage avant, ça s'asperge à grands coups de seau, ça rie et ça réclame : c'est quand qu'on se baigne ? Justement la plage de Bertic est submergée par 1,20 m d'eau tiède ; on jette l'ancre et on barbotte (un coup d'oeil aux cracoys sous la carène me fait frémir). Puis on est rejoint par Muriel, Cathy et Eric, à pieds. Après, c'est Thierry et Christine qui reviennent de leur pique-nique à Arès sur leur 590. Enfin Virginie et François sur le KL 17 viennent blaguer au bord à bord. C'est tranquile. Seulement, de retour au mouillage, je rencontre mon plus proche voisin qui trouve qu'on est vraiment trop proche... on discute... et avec l'aide de son 150 cv, on finit par déplacer mes corps morts de quelques mètres. Je n'ai plus qu'à les enterrer de nouveau. Qui je vais emmerder maintenant ? Allez, la journée était quand-même bonne.


Lundi 8 mai 2000 : dérive sous pétole
Le matin à 10 h, temps superbe avec bon vent de sud-est. Eric est parti capturer des boudiques pour pêcher. Le départ se fait donc à midi, le vent est tombé. A bord : Muriel, Eric et moi. Avec le petit reste de vent, on essaie le spi, c'est pas terrible mais bon, ça occupe, c'est mieux que de ne rien faire. Donc gros pique-nique à bord pendant que le bateau dérive à la vitesse du courant descendant. A l'heure du café, nous croisons Vincent qui fait des ronds dans le chenal avec son voilier de 11 m (des réglages de pilote, en fait) ; on s'accroche un petit moment pour déguster ce moment d'intense inaction. Un rêve de brise nous fait repartir. Pur phantasme : avec la renverse du courant et ce thermique qui ne vient pas, c'est sous moteur que nous gagnons le banc de la Vigne pour une baignade rafraîchissante. La remontée sur Claouey commence au moteur, puis le vent arrive devant Piquey, d'abord mou, puis correct. A 19 h, l'Iboga rejoint son mouillage. Les vacances sont terminées.
top

Dimanche 7 mai 2000 : carénage urgent
De nouveau avec Patrick à bord, départ midi sans vent, marée descendante qui nous porte jusqu'à l'aplomb de Graouère. Grand soleil, vin blanc, jambon et chips suivis d'un café frais ; que pourrait-on réclamer de plus ? Du vent ? En voilà : vers 15 h le thermique se lève doucement au nord-ouest. Vive le GSM ! Grâce à lui, nous donnons rendez-vous à Jef sur la plage de l'Herbe. C'est marée basse ; accostage pénible : une épaisse vase nous sépare de la plage. Il va falloir embarquer notre équipier en passant tout près des parcs. Ca passe. Ensuite, sous spi au petit largue jusqu'à la pointe du Ferret. Un truc bizarre me chagrine un peu : je me fais dépasser par un autre 680 qui ne porte à l'avant que son foc n° 1. Et moi je suis sous SPI !? Allez, on se concentre un peu sur les réglages de voile. Ca améliore, mais guère. Explication : l'Iboga a une carène dégueulasse (mousse, herbes, cracoys...) et les tissus de coque gorgés d'eau à force de rester au mouillage. Un sérieux carénage s'impose et, l'hiver prochain, un hivernage au sec impératif. La remontée jusqu'à Claouey s'effectue au près, sous 4 bft, sans histoire. L'orage arrive, mais nous avant.


Samedi 6 mai
2000 : infidélité
Depuis 2 jours, le vent est trop faible, l'horizon bouché de brume jusqu'à 13 h et avec ce courant, pas question de sortir : je passerai la journée au moteur. Je fais des infidélités à l'Iboga avec mes rollers. D'ailleurs aujourd'hui j'ai roulé jusqu'à Grand-Piquey où j'ai embarqué sur le KL 17 (c'est un cata) que François inaugure. Bon, force 1 au bon plein jusqu'à Claouey, c'est pas génial, mais au moins je suis sur l'eau.


Jeudi 4 mai 2000 : gymkhana à Arès

Après 12 heures à Bordeaux, j'ai bien besoin de prendre le "large". A marée haute, coëf. 105, en cette fin de journée, sous un ciel menaçant d'orage, le vent vient de se lever. Je conduis l'Iboga vers Arès. Là, la dérive racle souvent ; difficile de sortir des chenaux, aussi biscornus soient-ils. Mais le balisage a été renouvelé : à partir d'Arès, c'est vert à bâbord, rouge à tribord et puis toujours ces balises indicatrices aux angles des principaux chenaux. plus quelques pignots encore debout, vestiges des anciens parcs à huîtres, qui délimitent le bord du chenal. Au bout de 2 heures, le vent est retombé ; ça tombe bien, je suis de retour.
top

Mercredi 3 mai 2000 : l'Ile après la tempête
Exceptionnellement, cette sortie avec Patrick est prévue depuis la veille. Je suis en retard au départ prévu pour 15 h (on ne quitte pas si facilement la table, Chez Magne !). Comme la veille, courant dans le nez du bateau ; mais vent arrière au départ : donc spi jusqu'à Hautebelle.
Passée la Pointe aux Chevaux, une envie d'Île aux Oiseaux, où Patrick n'a jamais mis les pieds, me fait abattre en grand. Bel atterrissage dérive haute au vent arrière sur la côte ouest de l'île.
Vision des dégâts de la tempête : pins couchés, tamaris au bord de l'eau enguirlandés de déchets poussés par les vagues... Dans le puits de cette cabane blanche de rêve : un ragondin crevé. Mais depuis la terrasse, entre les arbres, une magnifique vue panoramique sur le bassin. Pour le retour, le vent a faibli, la marée a tourné : petite galère de bords carrés avant de me décider à lancer le moteur. La journée sur l'eau est terminée ; l'apéro peut commencer... mais ce qui suit sort du cadre de ce livre de bord.
Chez Magne par Alex (6 ans)
 
Un petit air de Californie : vue depuis Chez Magne,
sous le regard d'Alex (6 ans)



Mardi 2 mai 2000 : une étape au Four
15 h : l'Iboga piaffe sur son nouveau corps-mort que j'ai enterré le matin même. Bon, je n'irai pas loin : la marée monte depuis 4 heures ; mais je pars quand même. Petit 3 bft qui fraîchira jusqu'à 4 bft dans l'après-midi passant d'ouest à nord comme à l'accoutumée. Seul à bord : je me suis octroyé 2 jours de vacances pour profiter de ces premières belles journées du printemps, mais les équipiers potentiels sont au charbon. Sinon, sur la nav', rien d'extraordinaire : contre-courant et bout au vent bien sûr ca ne va pas vite. Je descends quand-même jusqu'à la Vigne. Au retour, comme c'est marée haute, j'accoste au quai du port du Four où Herber et Francis opèrent la Chunga à sec. Après, ya plus qu'à traverser la dune perdue. Ca passe. Retour au mouillage à 19 h.


Samedi 8 avril 2000 : parisienne à bord
Midi : vent est-sud-est 4 bft, plutôt glacé ; la marée baisse vite (coëf 96) mais le bateau flotte encore. J'avitaille et je pars. Herber et Nathalie m'accompagnent. Descente jusqu'à Piquey sous un spi de plus en plus ardent : le vent tourne sud. Pique-nique à bord au large du Ferret puis descente vers le Toulinguet dans un vent insuffisant à étaler le courant montant. Deux heures de pétole, on se traîne à la vitesse du courant. Herber lance ses leures ; en vain : pas de loubines ce soir. Halte sur la plage de l'Herbe pour embarquer Jeff. Re-spi jusqu'à la dune perdue. Là : plus de sable que d'eau. Malgré les 30 cm de tirant d'eau, on est planté. Pas grave c'est l'heure de l'apéro. Claouey est devant nous à 500 m. C'est fini pour aujourd'hui.
top

Dimanche 12 mars 2000 : les huîtres de l'Herbe
Météo 2 à 4 Beaufort, grand soleil, vent sud tournant noroît en fraîchissant, Basse Mer à 15 h 30. A bord : Florence, Cathy, Patrick. Départ de Claouey à 11 h 00. Halte sur la plage du village de l'Herbe pour assouvir une envie subite d'huîtres [photo à venir]. Puis belle marche sous spi jusqu'au banc du Toulinguet, bateau sur la plage. Pique-nique et café. Navigation non-stop vent dans le nez au retour. Arrivée à la nuit tombée.


Samedi 11 mars 2000 : premier coup de soleil
Météo 1 à 3 Beaufort, grand soleil, vent sud-ouest tournant noroît en fraîchissant, Basse Mer à 14 h 30. Pas d'équipier au départ. Départ de Claouey à 11 h 00 au moteur (en fait à midi à cause de ce %÷\# ! de mouillage qu'il a fallu démêler, et il ne restait pas trop d'eau pour flotter). Coup de soleil pendant la belle descente jusqu'aux bancs du Mouleau. Sandwiche et café en navigation, barre amarrée, bateau équilibré. La cafetière s'est cassée, après 5 ans de plaisirs partagés :-( Arrêt sous voiles sur la plage de la Vigne pour embarquer Eric et Muriel (ca repose, des équipiers). Arrivée vers 19 h 00.


Dimanche 16 janvier 2000 : bonne année 2000 !
Avant tout : vérifier que le bateau n'a pas souffert dans la tempête (voir les "aventures" de l'Iboga). Tout va bien, il n'a juste plus de corps-mort, mais on s'en occupera plus tard : il fait trop beau. J'embarque. Pour cette première sortie de l'année 2000, rien d'exceptionnel comme parcours : descente jusqu'à la Vigne et retour. C'est que les journées sont encore courtes, on est en plein hiver. Que j'ai eu froid !
top
Il faisait encore très beau en cette arrière saison 1999.
Un échouage parfait sur un banc d'Arguin déserté par les touristes. Vue fabuleuse sur les "passes" sud du Bassin et la dune du Pyla. Vue aussi sur la carène infâme qu'il va falloir songer à récurer (voir "carénage").

Retour à l'home page