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Hé
non, je ne suis pas QUE sympa, ni un VEAU (marin, bien sûr) ; il
ya des choses qui me font sortir de mes gonds, surtout quand je n'y peux
rien. Une rubrique "humeurs", au moins ça défoule
un instant. La preuve.
Actu corps-morts
Début de panique ?

Après les actus
de cet été concernant la délégation de
gestion des zones de mouillage à la commune de Lège-Cap-Ferret,
je crois que les plaisanciers concernés par le nouveau régime
municipal commencent à paniquer : ils ont jusqu'au 31/12 pour faire
leur demande sur 6 zones sans savoir à l'avance sur laquelle ils
seront placé) ; la demande vaut engagement de payer, qu'ils
occupent le concession ou non et, magnifique de la part d'une collectivité
publique, ils ne savent pas non plus combien leur sera demandé
! Plus encore : il est prévu que les propriétaires enlèvent
leur bateau impérativement au 31 octobre ; alors comment feront-ils
pour naviguer en automne et hiver ? Quant à ceux qui restaient
habituellement à l'ancre toute la saison et bien ils craignent
sérieusement que la toute nouvelle police municipale des mouillages
applique désormais le règlement : à l'ancre, c'est
maximum 24 heures.
A suivre encore...
(17/12/2003)
Corps-morts
municipaux
Qu'est-ce qu'ILS nous préparent ?

Message de Jean-Loïc, en mai 2002 :
>
Je navigue à Noirmoutier sur un Requin, et j'ai lu avec beaucoup
> d'intérêt vos pages sur les corps morts. La concession
ne me semble pas
> très chère, comparée à Noirmoutier! (ceci
dit, dans l'absolu, je suis
> d'accord avec vous, elle est trop chère)
> Vous avez l'air d'espèrer que le ministère de l'équipement
se défausse de
> la gestion du DPM sur les communes. Je souhaite que ce ne sois pas
le
> cas: cela s'est passé à Noirmoutier, et les prix ont
explosés! (2500F
> pour...2mois!) Aucun service à part la bouée, pas de
service de rade,
> pas d'assurance...Du racket pur et simple.
Alarmant, en effet.
Pour mon compte, je n'attends rien de bon de la gestion communale des
mouillages ; au contraire, je crains une dérive inflationniste
sans contrepartie, comme cela est confirmé à Noirmoutier
et comme je l'ai vu dansle Golfe du Morbihan cet été, avec
les 690 € l'an au corps-mort pour un petit bateau comme le mien.
Je crains aussi une recrudescence des passes-droits (pur procès
d'intention - voire...) au détriment de la neutralité d'un
service d'état, aussi inepte fut-il, comme les ponts et chaussées
maritimes, qui administrent les concessions actuellement.
A suivre attentivement...
25/10/2002
Lire sur ce dossier un très intéresant
article de Me Ariel Dahan, infatigable animateur des forums juridiques
et de plaisance (extrait de son inachevé mais utile Dictionnaire
Juridique de la Plaisance.
Opinion
De l'intelligence sur l'eau, à voile ou au moteur

Quel voileux, même le plus débonnaire, n'a jamais pesté
contre un %÷\# ! de "promène-couillon", comme
on dit sur le Bassin, qui passe, au taquet, trop près de son voilier,
le chahutant péniblement ? Le pire, c'est dans le petit temps,
alors qu'on tente délicatement d'établir ses voiles pour
capter, dans un équilibre précaire, le peu d'air qui ferait
avancer le bateau. Ou alors au mouillage le long d'un parc à huîtres,
confortablement installé dans le cockpit en faisant un sort au
saucisson et à la bouteille de Bordeaux. Ah ! vraiment, la peste
soit de l'inconscient motorisé qui vous envoie alors son interminable
série de vagues ! sans parler du bruit !
Ci-après l'intervention initiale et spontanée que j'avais
faite dans le forum de iplaisance.com :
Allez, je lâche mon opinion (qui est volontairement partiale) :
- bateau à moteur = véhicule
- bateau à voile = art de vivre
Bon, j'y vais des précautions d'usage : OK, on a tous des histoires
de barreurs de voiliers inconscients et de pilotes de bateau à
moteur héroïques, sinon simplement courtois. C'est pas une
raison pour ne pas généraliser.
Ce que je veux faire comprendre, c'est qu'on ne poura jamais obtenir de
la plupart des conducteurs de véhicule motonautiques un comportement
symbiotique avec la mer, ses habitants et ses usagers.
Il faut les comprendre : ils viennent de quiter le volant de leur bagnole
pour prendre celui de leur bateau ; ils sont passés à la
pompe où, après avoir fait la queue, ils ont laissé
plusieurs centaines (milliers) de francs, ils ont poussé la manette
de gaz et voilà, 20 à 30 nds déjaugé au dessus
de l'eau... Vous imaginez l'état d'esprit ?
De l'autre "côté", je vous laisse récapituler
la somme d'opérations qu'il faut pour mettre en route un voilier,
l'anticipation que cela exige... On ne peut pas barrer un voilier dans
l'inconscience de son environnement.
Je sais bien que cela ne se fait pas, mais je vais m'abstenir de proposer
des solutions. Toutes celles que j'ai en tête font appel à
l'intelligence et répudient par principe l'intervention réglementaire
partielle et perverse en général. Qui connaît un bon
moyen de propager l'intelligence auprès des bénéficiaires
de la mer ?
L'indignation de l'été 2000 :
MERCI Monsieur TOTAL !
Pas plus de commentaire :

Le coup de gueule du printemps 2000 :
Ils nous ont DOUBLÉ le prix du mouillage !

Alors
cette année 2000 c'est 80 % d'augmentation qu'ILS nous ont
collé, ces %÷\# !
Ah
oui : il s'agit du tarif de la concession d'occupation du domaine public
maritime pour y mouiller un corps-mort.
Digression.
Certains vont penser que je suis obsédé du corps-mort ;
c'est vrai. Il n'est, pour apprécier l'enjeu de la question, que
de se remémorer l'excellente définition du Professeur Muge
dans le très pertinent "ABC du Ferret" hélas épuisé
chez l'éditeur.
"Corps-mort : concession demandée par le propriétaire
de son vivant pour éviter que son bateau ne le précède
dans l'eau-delà".
Bon, et bien voilà les chiffres (barème pour un voilier
< 8m) :
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
300
F
|
300
F
|
270 F ?ca baisse?
|
400
F
(amende)
|
375
F
|
665
F
|
Soit
une augmentation du tarif de 80 % d'une année sur l'autre. Mais
QUI C'EST QUI DECIDE CA ? Oh je me doute que c'est une misérable
ligne dans un des grands tableaux de la loi de finances. Donc c'est le
Député. MERCI, MONSIEUR LE DEPUTE, ON S'EN RAPPELERA.
Mais qui c'est qui prépare la loi de finances ? hein ? c'est le
Ministère, non ? Alors là... ceux là ils ne sont
pas élus. Et voilà, on n'y peux rien. C'est ca qui m'énerve.
Et c'est pas la première fois que l'A...dministration se permet
ce genre d'initiative. D'abord autrefois c'était gratuit de mouiller
son bateau au bord d'un chenal. Déjà qu'il n'y a pas de
port, si on fait subir ce risque à son bateau, c'est pas pour le
plaisir, on ne peut pas faire autrement. En plus c'est pas toujours une
partie de plaisir la promenade en annexe contre le courant. Et puis en
97, ILS ont supprimé la possibilité bien pratique de réserver
la concession pour 2 ans. C'est pour ça que j'ai oublié
le renouvellement en 98, avec le pévé qui a suivi (voir
"les aventures de l'Iboga").
Alors quoi la prochaine fois ? Pourquoi pas 600 euro tant qu'ILS y sont
?
AH
! Y EN A MARRE DE SE FAIRE PLUMER !
Un jour prochain, ici, un sévère coup de GUEULE sur (contre
?) les Jet-Skis. Grrrr !
Ca
fait du bien...
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