Comprendre le balisage sur le Bassin d’Arcachon

En dehors du chenal d’accès au bassin, de la rade d’Eyrac, du chenal de Piquey et du tour de l’île aux oiseaux, les chenaux et esteys du Bassin sont trop peu familiers aux plaisanciers, sauf bien sûr aux riverains et aux professionnels de la mer qui les emprunteraient les yeux fermés.

La balise D0 à l'entrée du chenal vers Andernos

La balise D0 à l’entrée du chenal vers Andernos

C’est bien dommage, car, sauf quelques chenaux transversaux, ils forment l’accès maritime aux richesses des côtes intérieures du bassin d’Arcachon : La Teste, Gujan, le delta de la Leyre, et toute la côte qui, de Biganos à Ignac et même Hourquet, constituait la rive droite de la Leyre aux temps historiques.

Hors des sentiers battus

Ce n’est pas sans motif que les néophytes évitent de s’engager dans le bassin intérieur. En effet, par le jeu des marées, les chenaux ont une profondeur variable et souvent négative à basse mer ; mais c’est surtout quand les berges des chenaux, encore ou déjà submergés, ne se distinguent plus des sournois crassats alentours, que la navigation se complique. Qui n’a jamais touché, de sa quille ou de sa dérive, alors qu’il se croyait sur la bonne route ? par ailleurs, si de certains chenaux sont relativement simples — un alignement suffit à s’y diriger — d’autres au contraire sont particulièrement tortueux.

Or, s’il était facile autrefois de suivre les rangées de pignots placés par les parqueurs autour de leur concession pour protéger les huîtres — la quasi totalité de la surface du bassin était alors exploitée — il n’en va pas de même aujourd’hui où les parcs sont cantonnés aux zones les plus qualitatives : du Ferret à Piquey, au sud et à l’ouest de l’île, autours des chenaux de Cousse, du Teychan, du Passant et de Gujan pour l’essentiel. C’est ainsi que les parcs en bordures des chenaux ont été progressivement délaissés et leur balisage traditionnel, laissé à l’abandon, a disparu.

Alors, sur quoi se guider pour emprunter les chenaux et esteys du bassin ?

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Fond de rouye à la Réousse, et autres hauts fonds

Photo et LES TITRES AUXQUELS VOUS AVEZ ECHAPPES : Thierry Bodin
PERTURBATIONS MAGNETIQUES DANS LE NORD BASSIN : IBOGA victime, perd le nord et s’échoue.
PANNES DES SATTELITES, GPS HS, SOS : IBOGA victime du brouillage, s’échoue et s’égare dans la vase.
ABSENCE DE VIGILENCE, LE SKIPPER ET SON BATEAU S’ENVASENT : Narcolepsie narcotique sur iboga.
UN VOILIER A LA VASE A LA PATTE : Seul sur la matte, l’iboga trône
DECOUVERTE D’UNE NOUVELLE VOIE MARITIME PAR F.X. BODIN : Le skipper d’IBOGA a inauguré un nouveau passage au travers de la matte de CLAOUEY, "plus facile a utiliser a marée haute"nous declare-t-il à son arrivée, les traits tirés, visiblement éprouvé par cet exploit.

Iboga a-t-il vraiment découvert une nouvelle route maritime ?

Iboga a-t-il vraiment découvert une nouvelle route maritime ? (cliquez pour l’album complet)

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Autour des bancs de Bernet : session Iboga solo

Avec la bonne conscience du travail accomplis, je m’étais autorisé un WE de 3 jours. Deux autre motifs étayaient mon projet : la perspective d’une journée quasi estivale telle que promise par la Météo, et l’impérieuse nécessité de caréner l’Iboga, activité qui demande 3 jours dont au moins un ouvré.

Session Iboga Solo 25 avril 2008

Aller sur la carte interactive avec les photos positionnées à l’endroit de la trace où elles ont été prises.

Pour le carénage, ça n’a pas marché, la faute au coefficient de marée trop faible pour permettre au flot de hisser mon bateau sur le ber de carénage. Il ne restait plus que le temps libre et le climat. Que faire ? J’ai apaisé ma conscience en promenant un seau de matériel de nettoyage – détergents, brosses, spays, etc – qui finiront la journée inutilisés, et en consacrant au moins 10 mn à remplacer le chariot de rail d’écoute tribord de foc grâce à la volumineuse caisse à outils qui a, reste du temps, servi de lest. Continue reading

Tour de l’île fédéralo-amical et trophée à Mios

Trace 680 connexion 23 septembre 2007

Trace 680 connexion 23 septembre 2007
Légende des couleurs :
– jaune : très très lent (moins de 2 nds)
– vert : très lent
– bleu clair : lent
– bleu foncé : vitesse décente pour l’Iboga (env. 5 nds)
– violet : moteur + courant (plus de 6 nds)

Avant la course

Trait bleu Ferret – intérieur du port d’Arcachon : convoyage aller au moteur puis voiles, avec Eric.

Trait carré port d’Arcachon : se rendre sur la ligne / entraînement de l’équipage

La course

Tricot devant Arcachon : ne pas traverser le chenal, éviter les innombrables barques de pécheurs à la dérive, quelques échanges de point de vue…

Fin du tricot : pourtant, nous traversons…

Crochet au sud : passer la verte n° 15. Episode où Yves Mareschal, architecte naval du chantier Jouët (mais non du 680) nous met le vent (le peu de vent) en vrac avec les grandes voiles de son Jouët 32. Grrrr… 2 places perdues.

2e crochet : passer en tête la rouge n° 14

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Entre parcs et Mimbeau

Il est bien gentil le journaliste de Voiles et Voiliers, de dire que je "sillonne le Bassin avec mon Jouët 680 Iboga". Mais, là, ce n’est pas un sillon bien rigoureux. Non. Juste une petite boucle d’une heure et demie sur l’eau, inclus l’envoi des voiles et le rangement. Mais c’est toujours ça de pris. Et c’était un bon moment de voile et de plein air.

Ca s’est passé pendant les 2 dernières heures de montant. Seul à bord (j’étais allé déposer 2 équipières sur le banc du Mimbeau, tandis que la 3e était resté à faire des maths – dur la terminale…), j’ai envoyé le génois léger tandis que le bateau avançait sous GV, au travers. Vent agréablement soutenu, sans violence. Voilà, le petit tour à côté de la bouée 15 et cap sur la côte.
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Iboga aux 16 heures d’Arcachon 2007

J’en entends d’ici des qui interloquent : mais… pourquoi il dit « 16 heures » ? Euh, c’est « les 18 heures d’Arcachon », non ?

On se calme… j’explique :

Patrice à la barre, fx à l'écoute de spi - Photo : Benoît Chochon

Patrice à la barre, fx à l’écoute de spi
Photo : Benoît Chochon

En fait, l’Iboga n’a couru que 16 heures car j’ai choisi de « décrocher » à 09:00. Décrocher, oui, je veux dire « lever l’ancre qui nous empêchait de reculer devant le Ferret depuis 7 heure du matin », privilégiant le confort de la journée à venir à un hypothétique gain de quelques miles supplémentaires. Pour être clair, je suis allé prendre mon corps mort tant qu’il était encore en eau plutôt que de rester jusqu’à la fin en course et alors obligé d’attendre le soir pour ranger le bateau. Bon, tant mieux pour le reste de la flotte : le vent s’est levé entre 10:00 et 11:00, lui permettant effectivement de grignoter quelques miles supplémentaires. Continue reading