Le Jouët 680 : un bateau ardent et gîtard ?

Pourquoi un Jouet 680 est-il ardent et gîtard ? Pour une raison
: la GV est trop puissante. L'analyse amène à plusieurs
solutions (je demande pardon aux ingénieurs en aéro et
hydrodynamique, mes mots ne sont peut-être pas appropriés)
:
Compenser le safran : il faut bien descendre la lame de safran, voire
la souquer plus que nécessaire, ainsi, la lame revient un peu
vers l'avant et la barre est beaucoups plus légère. c'est
très confortable, ça repose le bras, mais comporte aussi
2 inconvénients
1. on "sent" moins le bateau et
2. attention à ne pas toucher quand la lame est ainsi descendue
!
Réduire la grand voile : c'est trivial. Si la grand voile est
trop puissante (définition de "ardent"), il faut réduire
sa puissance. Prendre un ris est une solution, mais le bateau va moins
vite et, à mon sens, perd beaucoup de ses qualités. Sur
Iboga, je ne réduit que si la solution suivante est épuisée...
Applatir la grand voile : faisable si elle n'est pas trop défoncée
(creusée par l'âge). L'idée c'est aussi de réduire
sa puissance en avançant et descendant le creux.
Pour cela :
1. étarquer le guindant (drisse et cuningham) et la bordure (bôme)
2. étarquer le hâle bas
3. étarquer le pataras pour courber le mat et donc aplatir
résultat : la grand voile est très plate et le vent glisse
dessus au lieu de la remplir.
A faire avec : laisser filer sous le vent le chariot d'écoute.
Changer de voile d'avant pour un génois de qualité ; ainsi,
bien réglé, l'avant est plus puissant et compense l'effet
de la GV. De toutes façons, comme tous les voiliers de ce type,
le 680 ne supporte pas les voiles défoncées.
Régler la dérive. Mais là, je ne sais pas ce qu'il
faut faire : la remonter un peu, beaucoups..? Je vais me renseigner.