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PENDANT CE TEMPS... L'Iboga dérapait ses corps morts ! Pourtant il n'a pas des corps-morts de demoiselle, l'Iboga : 2 blocs de ciment de 150 kg pièce, aux profils en trapèze pour mieux accrocher, avec une forme de ventouse par dessous, et noyés dans la vase jusqu'aux anneaux ; le tout relié en patte d'oie par 50 kg de bonne chaîne de 8 galvanisée. L'ensemble ramené au taquet sur le bateau par du bout de polypropylène de 12. Ce que je craignais n'est pas arrivé : le taquet et le chaumard ont tenu ; le bout n'a pas cassé au passage du chaumard ni à l'épissure. Non, tout a tenu. Ce qui s'est passé, c'est que la marée descendente, contrariée par le vent et la houle de sud ouest, n'est pas vraiment descendue ; par dessus, la marée montante (coef 77) est montée plus haut ; et en plus il devait y avoir des vagues déferlantes de plus d'1,5 m. Alors la chaîne et le bout ils ont dû se trouver un peu courts : ils ont dû d'abord tirer sur le bateau (je n'aurais pas voulu être dessus !) et ensuite c'est les 1,3 T de déplacement du bateau qui ont soulevé les pierres. Et l'ensemble a parcouru comme ca, sûrement en plusieurs fois, environs 500 m. En définitive, après avoirparcouru l'estey de Madonne et traversé le chenal de Lège suspendus au bateau, les corps-morts ont rencontré la "matte" (étendue de vase hautes) et s'y sont enfin reposés. C'est là que mes amis de Claouey ont retrouvé l'Iboga le lendemain.
Conclusions : il faut ralonger la chaîne. Mon assureur prétend que ca n'est pas raisonnable de laisser le bateau à l'eau en hiver... Peut-être, mais s'est super de naviguer en hiver, croyez-moi, j'y étais encore dimanche dernier (16 janvier 2000) et je ne regrette rien. Top |