Ferret-Claouey sous spi, baignade et lèche-côte

Ce dernier WE de septembre, Jacques a mené l’iboga sur une belle remontée Ferret – Claouey sous spi. Puis du près serré, après le demi tour. A ce moment la marée à commencé a baisser. C’est un tout petit coef de 29. La marée n’est pas montée bien haut, la dérive frotte un peu sur les parcs de Hautebelle. Les prévisions météo n’avaient pas du tout prévu les magnifiques conditions que nous avons eues sur l’eau, tandis que sur le terres éclataient les orages. Dans la cabine et des conditions précaires, nos deux équipières, Manou et Helene, composent des sandwichs. Mais à cause de la gîte, je n’arrivais pas à ouvrir le rouge pour les sandwich, alors on a pris un corps mort devant la pointe aux chevaux. Après, baignades dans une eau étonnamment tiède. Pendant ce temps, le vent a disparu et on est rentré au moteur en longeant les villâs. Juste à signaler ce traître banc de sable en bas de la dune de l’Herbe, oú le safran à accroché juste trop. Réparer la retenue-fusible. Bien sûr à l’arrivée, c’était marée basse. Mais avec ce petit coef, on a réussi à le ramener au delà du banc de sable devant la plage du phare. Le bateau est resté à l’ancre là jusqu’à dimanche matin.

Arguin côte ouest et pèlerinage aux Jacquets

C’est une marée brève mais intense que celle de ce dimanche. Un fort coefficient — marée d’équinoxe — un vent nordet peu soutenu, une température estivale. Tandis que j’établis les voiles, Manou mon équipière met le cap sur le Pyla. Mais la route, apparemment travers au courant, en réalité, c’est les passes. Même si on avait voulu aller jusqu’au Pyla, nous n’y serions pas arrivés sans moteur. Mais qu’importe, c’est une journée à se faire porter. Destination Toulinguet. À la hauteur de la pointe, un brin de causette avec Vincent et Eric qui reviennent de la pêche. Il y a du monde dans les passes. Il est bientôt midi. Trop de monde aussi au Toulinguet. Et pourquoi pas mouiller à la plage d’Arguin côté passes ? Normalement c’est pas recommandé, mais avec ce jus et encore 2 heures de descendant, l’eau est plate.
Nous ne sommes pas les seuls. Mais la côte ouest du banc est longue et il y a de la place pour tout le monde. Autre avantage : ne pas entendre le trafic motorisé de la passe, grâce au vent N-NE.
Pour ne pas être poussé à la côte, la technique est simple et éprouvée : l’ancre principale dans le lit du courant à 5 m de la plage ; une ancre secondaire frappée à l’avant (important, et non pas à l’arrière) amenée à la plage. Cette dernière sert de touline pour descendre à terre ou remonter à bord. Continue reading

40h à bord, la Leyre, Gahignon, Afrique et… #NNDD !

Au mouillage à Afrique

Au mouillage à Afrique

22:00 vendredi soir, à la nuit, décharger le T4 et tout porter au bateau échoué : couchages, paniers de victuailles, vêtements de mer, trousse à outils, kitesurf… Retourner à terre se faire une pizza chez Joël. Retourner au bateau, s’installer pour la nuit. Attendre que la marée finisse son œuvre archimèdienne pour mener le bateau dans la nuit noire jusqu’à une bouée dans le chenal et ainsi être parés pour décarrer à la première heure. Passer la nuit là, assez confortablement sauf vers la fin, vers les 5 ou 6h du mat, quand les premiers pécheurs rejoignent leurs site, produisant les premières vagues artificielles de la journée… Mais dans l’ensemble une bonne nuit et au matin, le WE peut commencer. Petit déj dans le cockpit. Ah, oui, nous : Manou, son cadet Henri et zebigbos du bord.

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Demi-marée, demi tour de l’île, plaisir entier

Comme dit Vincent "Tu pourras dire que tu as kité à la Tonnara" (btw, merci pour le matos et surtout le chapperonnage !) #kitesurf #35kts #caillloux #corse #corsica

Comme dit Vincent « Tu pourras dire que tu as kité à la Tonnara » (btw, merci pour le matos et surtout le chapperonnage !) #kitesurf #35kts #caillloux #corse #corsica

À peine rentré de Corse (je vous recommande : l’extrême sud) un peu en manque de navigation, malgré une session de kitesurf et une traversée A/R vers la Sardaigne, l’occasion est trop belle avec ce beau temps qui règne sur le bassin.

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Encore une nuit à Arguin !

Et bien voilà cette nuitée a été conforme à ce que l’on pouvait en attendre. Finalement nous n’avons pas retrouvé de camarades #NNDD ou apparentés puisque chacun de ceux qui étaient sur l’eau avaient qui un programme, qui une réalité météo peu propice aux déplacements à la demande. Entendre : avec ce courant pas très faible contrairement au vent, pas évident d’aller où l’on veut quand on veut. C’est ainsi que de mobile en VHF, j’ai pu avoir un contact avec le vaillant Lolo de Bonaire, qui a fini échoué à Afrique après son courageux appareillage matinal, et en fin de journée, croisant devant le Moulleau, le sémillant patron du Sun 2000 Mouille-Col ; dialogue : « — mais pourquoi moi j’ai du vent et pas toi ? — C’est que je suis à la cape Jean-Louis — Ah, je comprends… »

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Baignade à Bancot

Plan de coupeC’est la canicule aussi au Ferret en ce samedi de pleine saison. Départ prévu au montant pour chercher de l’air sur l’eau.

Ah, mais d’abord, nettoyage de l’Iboga maculé de projections de sable et un cadavre puant de méduse infestant le fond du cockpit :-(

Un peu plus tard le vrai départ. Baignades mais pas d’air. La GV fait de l’ombre, le moteur et le courant assurent la propulsion. Le cap est mis sur le Bancot.
Sur site, nous sommes hélés par une maman sur son bateau à moteur : Papa et ses deux bambins sont partis à la dérive ! Continue reading

Nuitée à Saous et, #NNDD !

Le premier WE avec une prévision météo estivale. À ne pas rater. Samedi la marée commence par une déception : j’ai mal évalué la marée et le bateau ne flotte plus à mon arrivée à 13:20. Je devrai attendre 19:30 voire 20:00 pour partir. Même pas assez de vent pour aller kiter à l’océan… Alors contre mauvaise fortune bon cœur.
Deux heures de bricolage pour commencer, reconstruire le rack sur lequel reposent les longs objets : la perche, le tangon, le taud roulé, l’aviron, la gaffe…

Bricolage : reconstruire le râtelier. 2h quand même ! #talent #deuxmainsgauches

Bricolage : reconstruire le râtelier. 2h quand même ! #talent #deuxmainsgauches

Puis casse croute. Puis bouquinage au soleil. La visite de mon voisin au Saxo vert ; en plus de partager notre zone de mouillage, nous avons queques amis en commun dans l’aristocratie du Snipe en particulier et une passion pour le petit croiseur sur le bassin. Le temps passe vite.
La journée se tire. Plus grand monde sur l’eau. À la VHF, quelques amis — Bonaire, Mouille-Col — coordonnent leur navigation de conserve. Ils sont devant Lavergne… à Péreire… à la Chapelle. Et ça y est, l’Iboga flotte ! Il y a 15 mn que j’avais tout hissé et bordé. Le bateau démarre comme une flèche !

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Gusty ride

Reliez les points suivants par des bords de près, travers et largue, pour voir se dessiner la route de l’Iboga, sachant que le vent principal était Ouest 3 bft et les risées fréquentes, plutôt longues, NW 4 bft : Ferret – les passes au droit de la pointe – Ferret – La Vigne – Piraillan – Piquey – Graouères – Ferret.

Reliez les points et découvrez le magnifique véhicule qui se cache sous ces énigmatiques traits...

Reliez les points et découvrez le magnifique véhicule qui se cache sous ces énigmatiques traits…

Un jour sans pluie ! Fin mai… Ça ne se rate pas.
La marée commence avec un sacré équipage : en plus de Manou et du Patron, les kids, Henri, fx et Antoine. Comme ces derniers ont un emploi du temps chargé — vous savez ce que c’est, à 11 ans… — il est prévu de les ramener à terre vers 13:00.
Quitter l’escoure du phare au moteur, Antoine à la barre, jusqu’à trouver assez d’eau pour porter bout au vent et hisser la GV. Déjà arrisée, la GV. Puis cap au sud. débridé. Henri à la barre.
Les risées sont vraiment fortes : prise du 2d ris sans tarder. Puis envoi du foc n°1. Le bateau fonce au travers, en direction des passes. Passée la pointe, un peu de houle. Une traitre de vague claque sur la coque et arrose l’équipage et la descente. Ça calme ;-)

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