Mordeau à la fetnat

Ce WE de 3 jours a commencé vendredi soir puisque je devais raccompagner Julie en fin d’après midi.

J’avais avitaillé largement dans la matinée aux Capus.

Je me suis installé pour la nuit au corps mort.

Noter que j’ai enfin embarqué le Campa Potti, la Rolls des WC chimiques, reconnue par tous les camping-cariste d’Europe et surtout rendu obligatoire pour bivouaquer sur le bassin désormais (lire les abondants échanges du mois de mars dernier)… Je lui ai trouvé une place dans un bout de couchette, pas trop encombrer… Je ne suis pas sûr encore d’avoir envie de le remplir : ces trucs chimiques ça indispose l’écologiste qui sommeille en moi.

Bon, passées les impedimenta scato-préfectoraliens, une petite salade dans le carré. La chance d’un coucher de soleil embrasant. Une nuit tranquille…

Remarquer la vague, à babord...

Remarquer la vague, à babord…

Et samedi matin comme je n’avais rien à faire, alors je suis allé jouer dans les « grosses » vagues des passes. Contre courant et encore assez rapide, dans cette marée de mordeau (« morte-eau » = petit coefficient de marée, donc petit courant). Passée la pointe, comme c’est presque pleine mer, la houle traverse les bancs en brisant sur le côté de la passe comme chacun sait. Continue reading

Ferret – Piraillan par les corps-morts

Rien de plus extraordinaire qu’à l’habitude, pour cette courte sortie de l’Iboga avec fx solo. Départ du mouillage à 16:00 avec 80 cm d’eau sous les cracoys. Voiles envoyées, Mariner au chômage. Petit 2. Grand beau temps après 1 jour 1/2 de pluies de fin de saison. Marée descendante. Cap au 0, au près. 2 à 3 nds-fond me dit le gps. Cheminement entre les mouilages des Américains, le banc de la Vigne, la villa-algérienne puis l’herbe, le Canon et enfin Piraillan. L’occasion de reprérer 3 ou 4 680 de plus pour ma collec’.

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La cape pour réduire les voiles en solo ?

Une illustration des manuels de voile de Bernard Moitessier qui m'ont tellement inspirés, même si naviguer sur un sloop dériveur intégral sur le bassin d'Arcachon, c'est un... autre programme...

Une illustration des manuels de voile de Bernard Moitessier qui m’ont tellement inspirés, même si naviguer sur un sloop dériveur intégral sur le bassin d’Arcachon, c’est un… autre programme…

Ma seule vraie difficulté quand je naviguais toute la saison par tout temps en solo : réduire à l’avant. Parce que évidemment, quand il faut VRAIMENT le faire, c’est déjà un peu tard…

Prendre la cape n’est pas une solution, car, si j’affale le génois, il n’y a plus de cape. Le bateau il fait ce qu’il peut avec moi à lavant en plus. Je n’ai plus qu’à faire très vite pour dégager la grande toile, endrailler la petite et revenir au cockpit pour envoyer. En attendant, qui sait où le bateau est rendu ? (à suivre)

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Mercredi 15 août 2001 : tour des hauts sous orage

J’ai fait de la voile seul ce mercredi des fêtes de la mer, entre pétole sous soleil de plomb et rafales sous grains orageux. Je n’en menais pas large sous les éclairs ! Au loin, Arcachon sous de violentes averses… Un joli tour dans les hauts du Bassin, à part ça : traversée, au moteur puis voile, des « argiles » jusqu’au chenal de l’Ile ; remontée sous spi (pour essayer mes nouveaux bras de spi en spectra et poulies de renvoi Harken, récup’ du Melges de Vincent) jusqu’au large d’Andernos par Girouasse, puis Moutchalette ; vers Lorbègue, rentré le spinaker (devenu intenable avec les sautes de vent et passage au nord-nord ouest), cap au 330 vers Arès via la belle plage aux cygnes de Sant-Brice, barre amarée, le bateau se gouverne seul ; fuite devant l’orage et gestion de la dérive qui a tendance à toucher souvent sur les hauts-fonds : la marée a commencé à descendre ; l’orage ratrape l’Iboga au large d’Arès. Je capelle le ciré et fais cap sur Jane de Boy, au nord de Claouey. Puis, de retour au corps mort, rangement du bateau et sieste en attendant que la pluie cesse.

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Samedi 19 et dimanche 20 mai : famille à bord

La saison a enfin démarré. J’ai donc sorti l’Iboga 3 fois, dont 2 ce we. Samedi avec Jean-Pierre, Vincent, Laurence, Sacha, Marie et Jan ; le courant de bout impose le programme : pique nique et baignade (rapide) à la pointe aux chevaux, raser l’île à la peine mer et rentrer à Claouey au dessus des terres. Vent erratique, faisant des sautes à 180° n’importe comment, force 2 à 5 en 10 mn… L’essentiel était dans l’équipage ; un moment privilégié.

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