La chance de partager une nuit à Arguin avec Alice

Au départ, c’était une croisière pour mes ex-collocs. Et puis ça n’a plus été possible. En plus le samedi matin est devenu une réunion du syndicat de la forêt usagère suivi du repas de Bureau, tout ca, de l’autre côté de l’eau, au sud. Total, je n’étais au bateau qu’à 18:00. Entre temps j’avais cueilli Alice et Lauryne à Piquey.

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Coup double à Arcachon et 1ère vraie nave de la « ya pu d’saison »

Le samedi, c’était un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey. Puis un repas de pinasseyre en quelque cabane claoueyenne. Suivi d’un acquis de conscience sur la Méhari : porter la roue à rechambrer, contrôler les lumières et se rendre compte que toutes celles de l’avant sont à remplacer de fond en comble (optique et gamelle comprises). Après seulement il sera temps de voir s’il y a d’autres raisons pour le non-fonctionnement généralisé. Et voilà la fin de journée. Il reste 1h de montant. Bruine assez conséquente. Vent ouest 15 à 20 nds.

un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey

un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey

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Des racines et des bulles

Une courte nuit à bord, au corps mort, pour profiter de la dernière heure de marée montante.

07:48, direction Claouey pour un grand anniversaire familial. Renverse vers Piquey. Le privilège de profiter du Bassin des connaisseurs : celui du matin. Quelques virements de bord, chenal d’Arès, chenal de Lège, estey de Madone : un chemin qui m’est familier : j’ai eu mon corps mort ici pendant 7 ans. Échouement sous voiles devant Sylvosa. La marée descend depuis 1h. Le bateau se cale pour une marée complète jusqu’au dimanche matin. (trace rouge sur la Google carte interactive de la trace du bateau)

Ici et maintenant : Iboga échoué au bord de l'estey de Madone à Claouey

Ici et maintenant : Iboga échoué au bord de l’estey de Madone à Claouey

Entre temps, c’est à terre, donc hors chroniques. Mais on parle beaucoup bateau, chez les Bodin. Notre oncle Yves a fait mettre à l’eau à Claouey son très joli canot à clin « Ordalie X ». La belle vue depuis Sylvosa, la conscience de l’héritage familial, les bulles etc.

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Une belle histoire gujanaise et réflexions sur l’identité culturelle du pays de Buch

Dans son « Atelier de Ted et Eux », Thierry évoque pour nous (pour lui !) le « fantôme juvénile » qu’il a aperçu traversant le regard de son père racontant un souvenir d’enfance.

AG 2009 des Jouët 680 à la cabane

AG 2009 des Jouët 680 à la cabane

Je vous laisse le découvrir ; c’est intime, émouvant, bien écrit. Une tranche d’intimité familiale dans ce pays que j’aime aussi.

Un aspect de son histoire me faisait réagir :

Non, rien à raconter au coin du feu : ici, on n’a péché que la sardine avant de se reconvertir dans l’huitre. Pas de morue qui vous entraine à Terre-Neuve, rien pour vous faire chanter les soirs à Valparaiso, le jusant devant Saint-Domingue et les rafales du Cap Horn… Non, rien, même en cherchant bien. Que des histoires minables de barque volée, de patron pêcheur fin saoul au point de chavirer avec sa pinasse, de flottille engluée dans la vase… Ici, on construisait des bateaux, en pin, en chêne et en acacia. On ne naviguait pas au loin avec.

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Mordeau à la fetnat

Ce WE de 3 jours a commencé vendredi soir puisque je devais raccompagner Julie en fin d’après midi.

J’avais avitaillé largement dans la matinée aux Capus.

Je me suis installé pour la nuit au corps mort.

Noter que j’ai enfin embarqué le Campa Potti, la Rolls des WC chimiques, reconnue par tous les camping-cariste d’Europe et surtout rendu obligatoire pour bivouaquer sur le bassin désormais (lire les abondants échanges du mois de mars dernier)… Je lui ai trouvé une place dans un bout de couchette, pas trop encombrer… Je ne suis pas sûr encore d’avoir envie de le remplir : ces trucs chimiques ça indispose l’écologiste qui sommeille en moi.

Bon, passées les impedimenta scato-préfectoraliens, une petite salade dans le carré. La chance d’un coucher de soleil embrasant. Une nuit tranquille…

Remarquer la vague, à babord...

Remarquer la vague, à babord…

Et samedi matin comme je n’avais rien à faire, alors je suis allé jouer dans les « grosses » vagues des passes. Contre courant et encore assez rapide, dans cette marée de mordeau (« morte-eau » = petit coefficient de marée, donc petit courant). Passée la pointe, comme c’est presque pleine mer, la houle traverse les bancs en brisant sur le côté de la passe comme chacun sait. Continue reading