Hivernage 2006 épisode 7 : dérive en place !

Et bien ça n’aura pas été sans mal, mais la dérive n°2 de l’Iboga est dans son puits.

Le pas sans mal, c’était pour élargir le logement des triangles de support, dans lesquels ceux-ci rentraient mal, la faute à l’épaisseur de galva nous sommes-nous dit. Mais à coup de rape et de toile émeri, le logement a été à peu près réalésé, avec l’aide de Gaëtan et les conseils d’Herber. Jamais content fx : c’est pas impeccable…

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Hivernage 2006 épisode 7 moins le quart

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’Iboga est toujours aux champs.

Ces derniers jours, j’ai bricolé à la maison : fabrication d’une nouvelle porte en CP, passage de la lame de safran et de la porte au primaire époxy, 2 couches pour le safran ponçages intermédiaires, puis laque grise, 2 couches. C’est mal fait mais ça semble protéger le bois. Ce qui était un peu le but.

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Dérive retapée

Bon, la dérive est retapée – pas réparée, non, parce que, face à l’ampleur et surtout aux incertitudes d’un chantier de réfection complète, je me suis résolu, sous l’influence du démon de la fainéantise et du court terme, à percer un trou provisoire afin d’y passer la manille du câble de relevage.

Ca fonctionne.

Avant de casser à son tour.

Mais nous devrions ainsi pouvoir profiter de l’Iboga cette fin de la saison au lieu de la consacrer à chercher comment refaire une dérive en vil métal et non en or massif.

vue de la dérive avariée
La dérive avariée semi-extraite du puits ; l’oeillet brisé sera scié et un nouveau trou foré un peu plus bas.

De cette expérience, je tire quelques considérations pratiques pour extraire une dérive de 680, enrichies des conseils précieux de Jean-Claude Faucher (le Gaillard), animateur de l’association des 680 (l’excellent dossier « dérive » illustré), et des conseils de Pierre Doucet (Tao, voisin de l’Iboga au Mimbeau) :

– quand on découvre l’avarie (câble ou palan cassé ou, comme l’Iboga cette fois-ci, perçage de la dérive déchiré par l’usure), en général c’est qu’on a besoin de relever la dérive – arrivée à la plage ou échouage prévu – l’urgence est alors de pouvoir relever la dérive pour éviter que le bateau ne s’échoue désastreusement dessus. Alors, arrêter le bateau en pleine eau, déposer la table et dégager le puits, préparer un bout (ou sangle) avec un large noeud coulant, l’introduire dans le puits à l’arrière de la dérive assez pour qu’il pende dans l’eau à 1m sous le bateau, chausser ses lunettes de plongée (équipement « obligatoire » à bord) et se laisser couler au niveau du mat (si fort courant, on s’aidera d’un cordage passé par l’avant du bateau et cerclant la coque à ce niveau), passer le noeud autour de l’extrémité basse de la dérive puis serrer le noeud et regagner la surface ; remonter à bord, reprendre son souffle et hisser la dérive de l’intérieur, enfin, passer la goupille ; (à suivre)
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Petite sortie et avarie

La petite sortie, c’est Ferret-Piquey A/R avec baignade avant le « R », puis rase côte, non-rencontre avec Jean-François, lequel quitte son mouillage pour une virée vespérale au moment où nous retournons au notre et, pour finir, l’avarie : juste avant de rentrer le bateau, de constater que la dérive ne rentre plus, ancrage du palan cassé par l’usure. Impose une plongée sous le bateau pour passer un noeud autour de la dérive pendante avant de la hisser par le puits. La fin de saison est compromise…

Dérive sous pétole

Le matin à 10 h, temps superbe avec bon vent de sud-est. Eric est parti capturer des boudiques pour pêcher. Le départ se fait donc à midi, le vent est tombé. A bord : Muriel, Eric et moi. Avec le petit reste de vent, on essaie le spi, c’est pas terrible mais bon, ça occupe, c’est mieux que de ne rien faire. Donc gros pique-nique à bord pendant que le bateau dérive à la vitesse du courant descendant. A l’heure du café, nous croisons Vincent qui fait des ronds dans le chenal avec son voilier de 11 m (des réglages de pilote, en fait) ; on s’accroche un petit moment pour déguster ce moment d’intense inaction. Un rêve de brise nous fait repartir. Pur fantasme : avec la renverse du courant et ce thermique qui ne vient pas, c’est sous moteur que nous gagnons le banc de la Vigne pour une baignade rafraîchissante. La remontée sur Claouey commence au moteur, puis le vent arrive devant Piquey, d’abord mou, puis correct. A 19 h, l’Iboga rejoint son mouillage. Les vacances sont terminées.