Dimanche 1er juillet 2001 : sailing cocker

Le RV a été donné la veille : « surtout, vous partez dès que possible, avant 10h00 parce qu’après, vous allez vous retrouver dans le tas et je ne réponds de rien sur la taille de l’embouteillage ni sur la hauteur de marée. Bien simple : si vous n’êtes pas là à 11h, je dégage. » Je ne vais pas me gâcher la marée pour 2 bordelais inconséquents ! Ca ne rate pas : ils veulent trop bien faire. En particulier les courses avant de partir. Circonstance atténuante a priori : mes deux crêpiers du jour se sont engagés à prendre Patrick en charge pour la route. Midi : les voilà. Certes, le menu du pique-nique est à la hauteur des 2 heures d’embouteillages dont ils sortent… Juste assez d’eau pour partir. Autant y aller puisqu’ils sont arrivés.

Sur la nav’, rien de spécial à raconter. C’est gastro et rosé. Pause à la fin du montant sur l’Ile aux oiseaux, côte nord-ouest. Promenade sur l’île. Double départ : le premier pour décarrer parce que la marée baisse vite en ces lieux et les vivres sont insuffisants pour passer une nuit échoués sur l’île ; le second une fois que Philippe s’est dignement résolu à abandonner les lunettes, perdues en jouant avec son chien, qu’il na pas retrouvées.

Iboga juillet 2001 fx Léon Philippe

Iboga juillet 2001 fx Léon Philippe

Avant que de clore cette journée, l’anecdote : la baignade tourne au drame, évité de justesse. Un instant de pétole et de feinte immobilité du navire a incité Bridget à plonger. On la comprend : il fait chaud. On a plus de mal à la comprendre quand le bateau redémarre et qu’elle remue les bras en nous appelant. Rires sur le bateau. Pas à l’eau manifestement car c’est un réel soulagement quand, le bateau viré, un bout lui tombe sur la tête, dont elle s’empare et que l’échelle lui permet de remonter à bord. Par contre, nous ne saurons jamais si Philippe aurait pris avec autant de flegme (et il en a, le bougre !), la perte de sa compagne que celle de ses lunettes.

Mais non, Bridget, on t’aime !

Cocker ? Ah oui, il y avait aussi l’ineffable Léon, animateur patenté de la rue du Parlement Sainte Catherine, siège de la « Crêperie du Mouleau », qui n’a de Mouleau que la Crêpe, mais d’autres qualités d’hospitalité et de talent que celles de Bridget et Philipe.

Léon 2001

Léon 2001

Léon est définitivement cocker.

Publié originellement sur le site statique des Chroniques de l’Iboga