Dimanche 10 juin : ça ouffle fort !

Ce dimanche, solo avec mes 2 filles. Limite-limite : de raisonnable à midi, le vent a forci dans l’après midi jusqu’à env. 30 nds nord avec claques oust-nord-ouest et petite mais réelle houle, même dans les hauts du Bassin. Au portant, pas de problème, mais au près… j’ai pris exceptionnellement le 2e ris avec le foc n°1 et le bateau était encore difficile à tenir.

Rien pourtant à côté d’un gros quillard bénéteau (sous génois et GV à 1 ris) qui était complètemet à la rue : départs au lof sauvages aboutissant parfois par un tour complet ! impressionnant. L’iboga était quand même plus manoeuvrable. Mais Alice a eu quand même peur…

On s’est posé sur un petit banc de sable entre l’Herbe et la Vigne pour dégourdir les jambes, mais pas de baignade ; trop frais, le vent.

Au travers, grande vitesse (pour un Jouët 680 !), mais j’avais autre chose à faire que regarder le GPS. Là où c’est devenu carrément scabreux, c’était dans le chenal de Lège, celui qui amène à Claouey : 60 cm de houle de face, plein vent dans le nez, mi marée donc chenal étroit et plein de bateaux tournant autour de leurs corps-morts… bref, pas possible. Après avoir foiré 3 virements de bords (salade d’écoutes, surpatage, manque à virer à raz de la vase, empanages in extremis… j’ai jeté l’ancre pour souffler (moi) et affaler le foc et démarrer le Mariner. Julie à la barre pendant le remonter d’ancre – super fille : elle n’a que 3 séances d’optimist comme expérience – et un retour finalement très cool puisque la plage de Claouey est totalement abritée du vent ; c’est irréellement calme vu d’où on arrive.

Ouf.

Publié originellement sur le site statique des Chroniques de l’Iboga