Une marée qui commence tôt : 09:30 au bateau.
Bon vent, encore de l’est. Bizarre.
Après une volte devant les Américains, cap à Arguin.
Le banc a bien changé cet hiver : la conche habituelle est méconnaissable. Je pose le bateau dans l’estey ensablé, tandis que la marée continue de baisser.
Ensablé, ce n’est rien de le dire : peut être 2 hectares de parcs à huitre ont disparu sous 1,5 m de sable ! Seuls les pignots dépassent… Une grande partie des parcs restants sont recouverts d’une chape de moules. Chantiers à l’abandon… Apparemment, l’hiver n’a pas ménagé les parqueurs.
Dans la conche, tout compris, 5 bateaux. Quelle surfréquentation ? Hein ?
Grand tour à pied pour reconnaitre la lagune au sud. Mais elle n’a pas de passe. Regardez les panoramiques dans l’album ci-après. Ramassage de quelques huitres à terre, pour le casse croûte.
Petite sieste à bord, le temps que la marée remonte.
Et retour d’une traite, sur un bord, avec le fort courant coef. 100. Ça hale !
Le temps ? On a été assez couvert quand même. Pas aussi chaud que jeudi. Et un peu de soleil en fin d’après midi.
La souci ? Cette vérole de pourriture d’HÉLICOPTÈRE qui surgit toutes les 15 min dessus la dune, vient virer au dessus du banc, et repart vers le nord. Pour 3 ou 4 passagers qui profitent de la beauté des de la forêt, la dune, les passes, le bassin vu d’en haut, combien de milliers de cons comme moi qui doivent endurer gratuitement ce bruit inutile ? Il n’y a pas une pétition qui tourne ? Et puis au fait, qui donne les autorisations pour cette activité nuisible ? Ah, on me souffle sur le canal 72 que ce serait la COBAS — Communauté d’Agglomération du Bassin d’Arcachon Sud. Qui est président de la COBAS en ce moment ? Dossier à suivre…
Tout le reste : super. Vive le banc d’Arguin à la voile !
Panoramique sur Arguin
Clic pour l’album
Et la trace
Arguin 7 mai