À contre courant on ne va pas très loin mais on y va bien

Arriver à passer 6h sur l’eau, dont 4 de nave, entre Piraillan et Hortense, départ et arrivée bien sûr au mouillage de la plage du phare, et une escale au Bancot, sans voir le temps passer, c’est ça le « flow ».

La trace du 19 juillet 2015

Une marée en deux temps, avec Manou, Julie, Gabriel (son baptême de voile !)

La marée baisse depuis 3h. Julie et fx embarquent à 11:00 et s’engagent contre le courant. Le vent d’ouest irrégulier mais suffisant pour avancer la plupart du temps. Ah, oui : sauf devant Bélisaire, ou le manque de vent nous fait lancer le moteur, histoire d’éviter le carambolage avec les bateaux sous le jus… Ensuite, très lentement. Jusqu’à Piraillan. Prendre un corps mort pour attendre.

Arrivent Manou et Gabriel vers 13:30. Embarquement à la plage. C’est l’étale. Manœuvre de GV bout au vent (la boucle sur la trace). Navigation jusqu’au Bancot pour une pause baignade / repas. Très beau repas d’été d’ailleurs. Il y a un peu de monde à Bancot, mais assez de place pour chacun. Le seul souci, c’est d’être sous le vent du chenal, et surtout de la cale de mise à l’eau des saloperies de jetskis ineptes et sonores.

Le moment de repartir. La marée monte maintenant. Passent le long des parcs quelques voiliers traditionnels : Les bacs à voile Umbria et Pdt-Pierre-Mallet, suivis de 2 canots mixtes « BO 28 », fleurons des chantiers Bossuet et Bonnin à Arcachon. Sur l’Iboga, c’est de nouveau contre courant cap vers le sud. Le même vent que le matin : ouest-nord ouest irrégulier, les risées peut être à 10 nds. Comme ça jusqu’à Hortense et le virement de bord pour remonter à l’escoure du phare. Un coup de moteur quand même pour assurer la manœuvre dans la traversée des mouillages car la saute de vent tombe mal… Mais la fin de la manœuvre se fait jusqu’à la plage à la voile.

Comment s’achève une belle marée normale.