Initiation

Dialogue par email :

Estouki : Ne me dis pas que tu n’as pas été gâté par le temps hier : du soleil, du vent, un bassin sans clapot…

Iboga : Temps idéal ! tu l’as dit. Allez, 5° de température ressentie et 8° de plus pour l’eau et ça aurait été parfait. Mais c’est vraiment abuser.

Alors voilà comment ça s’est passé.

L'Iboga en route vers le Pilat - photo : Julie M.

L'Iboga en route vers le Pilat - photo : Julie M.

Beaucoup plus sobres que moi et résilientes aux abus, mes équipières ont mieux profité de la journée de dimanche. Mais après une nuit à bord et le petit déj. dans le port de la Hume et sous ce ciel inquiétant du matin, j’ai quand même réussi à les amener sous voiles à la pointe sud d’Arguin. Je dirais entre 11:00 et 14:30.

La route longe la côte pour découvrir le Pyla (la station balnéaire) et découvrir le Pilat (le tas de sable blanc) à ras de la plage. Fine négociation avec l’ensoleillement du pont. Le ciel se dégage, mais le vent d’ouest d’environs 8 nds n’est pas chaud. négociation aussi de certaines caouènes devant le Moulleau, en relevant la dérive. Mouillage en pleine eau au bord du banc, touline à la plage pour les descentes à terre. Après, je ne me souviens pas : grosse « sieste ». Jusqu’à 17:30. réveil. J’ai faim : convalescence.

Le départ sous GV. Julie à la barre pour la manœuvre, puis Delphine pour la route. 1e expérience de voile pour mes 2 équipières. Quelques longs bords de près bon plein puis serré. La traversée des bancs, sans difficulté. Peu de vagues par rapport à d’habitude. Tant mieux pour le confort des équipières. Réduction de voile d’avant parce que le bateau vautre un peu sans accélérer. Reprise de barre pour traverser les mouillages à l’entrée de l’escoure dans ce courant assez impressionnant. Et arrivée jusqu’à 10 m du corps mort avant d’échouer. Le temps que la marée monte de 20 cm supplémentaires, la vaisselle et le rangement de routine du bateau.

Le sourire irradié de mes équipières. Le pas envie de quitter un Ferret encore modérément peuplé tandis que cette lumière sans pareille… La pause Bodega/Escale pour profiter avant la route. Autant de symptômes du virus de l’Iboga :-)

Ah, pour la prochaine, penser à remplacer le winch de drisse de GV, au mât, cassée sous la poigne de Jean-Yves le WE précédent. Étarquer la drisse de GV à la main, ça ne pas.

Et puis comme souvent, la trace du parcours sur Google maps