Bateaux de tradition, tradition de la fête

C’est en toute discrétion que l’Iboga s’est mêlé au grand rassemblement des bateaux de tradition ce samedi 16 Juin.

Pfu... ya du jus

Pfu… ya du jus

Parti du Ferret – non sans avoir changé la voile de l’Iboga au profit d’une semi-lattée de chez Bordeaux Voiles, nous aurons l’occasion d’en reparler – avec le descendant, à 11:00, cap vers le Teychan pour rejoindre la flotte des bateau de tradition en route vers le RV des Arbousiers. Vent arrière assez irrégulier et travers au courant de 89, voiles en ciseaux, mais insuffisant, Alors une partie de la traversée se fera au moteur, puis à l’approche de la plage le vent se rétablit assez pour autoriser un beachage sous voiles délicat et maîtrisé.

Pour être sûr de pouvoir serrer des mains et tenir un godet, je m’abstiens de prendre un appareil photo. Mais, je pense qu’il y en aura plein en ligne.

Apéro au Sauternes sur la plage avec les équipages, discussions diverses et variées, re-apéros, puis, le Sauternes épuisé, pique nique à bord du bateau, rejoint par Hélène et Patrick, un ancien équipier et fidèle ami.

La flotte s’est pour l’essentiel dispersée sur le chenal. Départ de Patrick. Arrivée de Danièle, Hervé et Edouard. La marée remonte depuis 2 heures. Le vent s’est installé dans les 15 nds, le soleil est toujours là.

Trace du 16 juin 2007

Trace du 16 juin 2007

Incident technique alors que nous prenons le large : le bout de retenue de la lame de safran a cédé, il n’est plus possible de tenir la lame en bas rendant le bateau ingouvernable. Pas un vrai problème dans les conditions où nous sommes, d’autant que je préfère avoir un « fusible » que de risquer mon safran en cas de touche. Le remplacement prend une petite demi-heure. Re-départ.

Cap vers l’autre rive. Que cette GV est belle !. 17:00 vers les Américains, nous ne sommes pas à la bourre, le temps d’un tour de l’île : Chenal de Piquey à 6,5 nds (courant inclus), chenal de l’île sous spi toujours dans le bon sens, à la barre : Danièle puis Hervé, Mapoutchet au largue, toujours sous spi, le vent mollit, le courant dans le pif, Cousse dans les mêmes conditions, un peu abattu, puis la traversée du Teychan jusqu’au port. 2 heures pile.

Enfin, affalage général et installation dans le port pour une nuit. Le bateau sera au bout de la traque aux grands yachts du chantier local et, cette nuit en voisin de Bonaire qui est lui engagé dans le rallye nautique de l’ASPTT.