Suite de la journée de dimanche après avoir débarqué les valeureux équipiers : après un nettoyage du bateau, Hélène et moi sommes partis à Arguin, sous GV+petit foc pour ne pas se fatiguer trop. Ecoeurant : là où Cap’tain Fred et moi nous avions passé des heures cette nuit à lutter pour gagner quelques mètres jusqu’à la bouée, là nous avons mis à peine deux heures pour aller à contre courant et au près puis petit largue d’Arcachon à Arguin !
Finalement, rendus là bas, il y avait trop de monde, un hélico de Gendarmerie venu chercher quelqu’un couché sur la plage et trop de vent pour avoir envie de se baigner, alors nous avons rebroussé vers le Ferret sans mettre pied à terre.
Sur le chemin du retour, 4e heure de montant, vent de nord-nord-ouest force 5, belle houle croisant et, surtout, pas moyen de retrouver un chenal correct ! Obligé de traverser sur les bancs avec petites déferlantes de face en prime… Bon, c’est passé (il y avait quand même assez d’eau) mais j’ai gardé la main sur le bout de retenue du safran, prêt à laisser remonter au cas où… Il faut que j’étudie la nouvelle configuration de cette sortie du bassin qui a sacrément changé ces dernières semaines. Il me semble que le banc du Matoc s’est étendu vers le nord-est, coupant le chenal qui permettait de rallier Arguin à la pointe du Ferret en traversant la passe nord (passe de sortie balisée) ; pour avoir de l’eau, on est obligé de tirer vers le Mouleau, mais alors on se retrouve coincé derrière le banc de Bernet.
Enfin, nous avons mené l’Iboga sur la pointe intérieure du Mimbeau pour le désarmer au calme puis il est retourné au mouillage pour la semaine à venir après ce sacré WE de 30 heures de voile.
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