Navette Ferret-Mouleau

En ce jour de 205e anniversaire de la prise de la Bastille, après avoir assisté avec émotion à la prise d’arme des anciens combattants au monument aux morts… Non ! Je délire… après une grasse matinée réparatrice suite aux excès de la veille tandis que que la musique marche au pas dans les crissements des chenilles de chars Leclerc déchirant les pavés des ChampsZé’, et en dépit de la couverture nuageuse omniprésente, menaçante et complètement imprévue par les prévisionnistes, bref, une visite à la dernière née des nièces d’Hélène, et 1 heure de voiture plus tard nous voilà au Ferret à 15:15, une heure avant la pleine mer de coëfficient 52. Je vais chercher le bateau à pieds (pas tout à fait quand-même), tandis que les cieux se dégagent magnifiquement et qu’arrive notre équipière de la journée – Isabelle.

Petite navigation au portant jusqu’au Mouleau, avec détour par le front de plage du Pilat. Arrêt à le jetée du Mouleau pour débarquer les équipières avant de mouiller l’Iboga à l’ancre à quelques mètres de la plage. Bain de soleil sur cette plage surfréquentée, baignades et blabla avec les amis plagistes jusqu’à 18:30.

La marée baisse depuis 2 heures ; compte tenu de la durée du retour en face, il est temps de partir si nous voulons assez d’eau à l’arrivée. Long bord de près en travers du chenal, qui nous amène vers la bouée 13, puis 2 ou 3 bords vers le nord à contre courant pour remonter jusqu’au niveau de la plage du phare et, enfin, entrée dans la zone de mouillage sous voile, jusqu’à être obligé de relever le safran. Pied à terre pour guider le bateau jusqu’à sa bouée.

Echange de propos sur l’évitement des bateaux au mouillage avec mon futur-ex voisin qui se plaint de chocs sur son Cap Camarat tout neuf tout en commençant à déterrer son corps mort pour le déplacer de quelques mètre, ce dont je le félicite. Attente paisible que la marée baisse encore un peu, tandisque nous profitons de la lumière de fin de journée – toujours magnifique – en sirotant un ti-punch opportun. Fin de journée à terre, principalement en faisant la queue un temps insensé pour quelques huîtres-saucisses-frittes à la fête de l’huître du Ferret devant le podium du bal.