Sous les brumes du Mouleau

Carole, Fred, Hélène et fx sont dans un bateau… mais personne ne tombe à l’eau, ni ne s’y jette, car le bassin est noyé sous un épais nuage humide et frais depuis ce matin. Il est plus de 13:00 et la brume ne se lèvera que quelques heures dans l’après-midi. Entre temps, le vent soutenu nous porte jusqu’en face du Ferret. Une montagne de brume nous cache totalement la vue de la dune du Pyla. Impressionnant. En tout cas ça ne donne pas envie d’y plonger tant la visi doit être nulle là dessous. D’ailleurs, assez cocasse : une ribambelle de bateaux à moteurs émerge des brumes, fuyant le banc d’Arguin avant l’heure. Nous traversons le chenal, droit sur le Pyla, puis remontée de la côte le long du Mouleau pour aller échouer derrière le banc de Bernet, au niveau de la plage Péreire, à l’abris des vagues causées par le retour de transhumance Arguin-Arcachon. Sous le nuage qui a fini par recouvrir le Bassin, toujours pas de baignade pour nous, bien que l’eau semble bonne, du moins à deviner l’activité d’un certain couple de baigneurs :-) Mais, le bruit des moteurs, devenu vraiment trop envahissant de ce côté-ci du Bassin, et l’humidité persistante ont raison du plaisir et, après un petit café chaud pour les équipiers, l’Iboga prend le chemin du retour, cap sur la Vigne puis chenaux de Piquey, Arès et Lège avant d’arriver à Madone, « port d’attache » du bateau. (Dimanche 22 juin)
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