Samedi 19 et dimanche 20 juillet 2003 : trop de vent pour Hélène

Ces deux belles journées ensoleillées et, paraît-il, caniculaires à Bordeaux, nos équipiers pressentis se sont désisté. Tant pis pour eux.

Le samedi, c’est un aller-retour express jusqu’au large de la Vigne. Départ à 1 heure de la basse mer, à 15:00. Un ris dans la GV et le foc en réserve stressé par son sandow. C’est que ça souffle fort, env. 25-30 nds dans les bourasques, petite écume blanche sur une eau sombre. Route largue pour descendre et près bon plein pour le retour. Un moment d’acalmie lorsque nous menons le bateau à l’abris de la côte de Piquey, mais dans l’ensemble, c’est sportif pour le moins.

Le dimanche, départ à 14:00 pour une basse mer de 17:00. Nous partons GV haute, sans voile d’avant. Le bateau va déjà très vite au bon plein. A la hauteur de la Pointe aux Chevaux, large abattée pour entrer dans le chenal de l’Ile que nous dévalons au vent arrière malgré le courant de face. Rendu dans Mapoutchette, de nouveau au travers, Hélène prend la barre tandis que je prépare la bosse de ris. Mais, c’est quelle se prendrait au jeu, triomphant à dépasser quelques bateaux ! A l’entrée du Teychan, j’envoie le foc n°1 car il va falloir faire du près. Prise de ris « façon solitaire », barre amarrée. Malgré la puissance du vent, je maîtrise parfaitement le bateau qui pourrait se barrer tout seul ; mais dans les rafales adonnantes, le bateau a tendance à giter et je ne parviens pas toujours à anticiper… il faut reconnaître que ce n’est pas très confortable. Toujours est-il qu’Hélène trouve qu’il y a trop de vent… Une fois dans le chenal de Piquey, l’allure est plus maniable, ça repose. Face à Piraillan, Patrick nous ratrappe avec son Firefox 70CV. Je mets l’Iboga à la cape le temps d’un café à bord. Un vrai moment de détente. Puis fin du tour de l’Ile et retour sous voiles au corps mort.

Lundi : courbatures… qui a dit que c’est pas du sport le croiseur ?

Initialement publié à la main dans le vieux blog de l’Iboga