Parcours inédit

Samedi soir, la nuit prévue à l’Ile aux oiseaux a été anulée pour cause de risques orageux prononcés (aller camper sous ces nuages noirs avec ce vent d’orage qui monte on ne sait pas jusqu’où… Brrrr). Il est convenu avec Valérie et Patrick, arrivant d’Andernos, que nous ferons converger nos 680 pour une journée bord à bord. Ainsi, Dimanche vers 11:00, nous retrouvons les Cazenaves, venus finalement avec leur offshore de 5m, cause défaillance du HB de leur Jouët, une épaule endolorie d’avoir trop tiré et la déception au coin de l’oeil… Ceci dit, leur « Firefox » fait une annexe assez efficace pour ralier le mouillage de l’Iboga.

Cap au sud, comme il se doit, depuis Claouey. Petit temps… À 13:00, c’est marée basse, nous mouillons l’ancre au bord des parcs à huîtres désaffectés du chenal de Piquey, côté ile, en face de Piquey. Baignade. Alice tente de capturer une sole isolée dans une flaque ; pas si facile. Ramassage d’huîtres (pas dans les parcs, hein… à côté) et une bonne heure de farniente au soleil. Bien sûr, ces deux catastrophiques moto-crottes jaunes qui viennent évoluer à notre vent gâchent un peu le plaisir. De même cette très large couche d’essence qui flottait sur l’eau quand nous sommes revenus de notre ramassage. Mais dans l’ensemble, c’est un bel endroit.

Plus de 2 heures après la renverse, nous prenons la route d’un tour de l’Ile via le chenal de l’Ile au portant, courant dans le dos. Puis Mapoutchette, bon plein adonnant, un long bord à 4 nds, courant dans le nez, pour déboucher dans le jus (coëf 96) de la rade d’Eyrac, chenal du Teychan devant Arcachon. 4 ou 5 bords presque carrés nous convainquent de nous mettre à l’abris du courant sur les terres à peine submergées de l’Ile. Bien évidemment, c’est bout au vent. Comme il n’est pas possible de conserver la dérive ni le safran plongés, nous affalons les voiles et c’est au moteur que nous pénétrons jusqu’à l’estey de Pelourdey. Puis nous suivons l’estey jusqu’à Afrique. Là, mouillage au dessus d’une zone de sables pour une baignade/thé/rapide coup d’éponge sur la ligne de flottaison, en attendant que la marée monte un peu pour achever notre boucle.

Départ sous voiles direct vers Claouey, au dessus des crassats. Il y a assez d’eau maintenant, c’est marée haute, il est 18:30. Parcours inédit, mouillages variés, baignade, amis à bord… une sortie bien intéressante ! (Dimanche 15 juin)
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