Samedi 10 au lundi 12 juin 2000 : carénage très collectif

Cette année, j’ai accepté l’aide de deux ouvriers : Stéphane et Patrick. Il a fallu emprunter la remorque d’un voisin et le Patrol de Dominique pour sortir le bateau.

Samedi, démâtage sur la plage en attendant la marée. Achat des produits à la Coopé : cette année j’ai choisi le Neptal SE Classique vert lagon (2 pots de 75 cl) de chez Oléron. J’espère que ça tiendra davantage que celle de l’an dernier ! Séance de haute pression et de racloir pour éliminer les hôtes indésirables de la carène ; il y avait bien des huîtres. Dégraissage au détergent suivi du passage à l’acide oxalyque sur les oeuvres mortes, pour blanchir la coque. Très difficile de travailler de rang, tant le chantier attire les amis pour causer en fumant une cigarette.

Dimanche : embauche à 11 h. J’ai tiré la remorque dans le jardin du Vieux Logis. Lustrage des oeuvres mortes et début de poncage des oeuvres vives pour éliminer le reliquat de vieil antifouling. Mais Bachus veille à nous préserver du surmenage : vite c’est l’apéro qui arrive, et nous voilà une dizaine assis sous le soleil à blaguer, tandis que Julie et Alice nous apportent des canapés de jambon et de pâté et que l’Iboga… attend notre bon vouloir. Après l’apéro, c’est le rosé et les poulets rôtis… le travail ne (re)commence que vers 17 h. C’est dur le carrénage ! L’étape délicate, c’est de boucher les trous de vis des lèvres de dérive : j’ai décidé de les supprimer, mais par expérience je sais que ces trous traversent la coque de part en part. A la fin de la journée, après poncage, mastiquage, et reponcage, une première couche de peinture est enfin étalée (il est 21 h !) Pendant ce temps, l’intérieur a été entièrement vidé et récuré et les voiles rincées.

La mise à leau après carénage exprès

La mise à l'eau après carénage exprès

Lundi heureusement est férié. Ca nous permet de passer la deuxième couche de peinture, y compris à l’emplacement des patins de remorque. Quelle belle coque !

Révision du mat – rivets, haubans, réas, éclairage…lazure du CP du safran ; rangement de l’armement du bateau et la marée est là… à l’eau. François tombe à pic avec sa voiture équipée d’une boule. Et Herber aussi, avec son expérience. Décidément, tout est plus facile avec un peu d’amitié et de solidarité.

En fin de journée, rematage avec la nouvelle girouette et l’aide bienvenue de Thierry.

Voilà, c’est presque fini. L’Iboga peut rallier son corps mort. Vivement les 18 h d’Arcachon pour leur montrer qu’un Jouët 680, ca peut aller vite.