Carénage urgent

De nouveau avec Patrick à bord, départ midi sans vent, marée descendante qui nous porte jusqu’à l’aplomb de Graouère. Grand soleil, vin blanc, jambon et chips suivis d’un café frais ; que pourrait-on réclamer de plus ? Du vent ? En voilà : vers 15 h le thermique se lève doucement au nord-ouest. Vive le GSM ! Grâce à lui, nous donnons rendez-vous à Jef sur la plage de l’Herbe. C’est marée basse ; accostage pénible : une épaisse vase nous sépare de la plage. Il va falloir embarquer notre équipier en passant tout près des parcs. Ca passe. Ensuite, sous spi au petit largue jusqu’à la pointe du Ferret. Un truc bizarre me chagrine un peu : je me fais dépasser par un autre 680 qui ne porte à l’avant que son foc n° 1. Et moi je suis sous SPI !? Allez, on se concentre un peu sur les réglages de voile. Ca améliore, mais guère. Explication : l’Iboga a une carène dégueulasse (mousse, herbes, cracoys…) et les tissus de coque gorgés d’eau à force de rester au mouillage. Un sérieux carénage s’impose et, l’hiver prochain, un hivernage au sec impératif. La remontée jusqu’à Claouey s’effectue au près, sous 4 bft, sans histoire. L’orage arrive, mais nous avant.