Que faire de son bateau en hiver ?

Mon ami James, récent possesseur d’une vedette habitable sur le bassin, au corps mort à Piquey, me demande conseil pour l’échéance de son autorisation de mouillage. Il est temps de se poser la question.

Et oui, pour le commun des bateaux au corp-mort, l’autorisation n’est donnée que du 1er mars jusqu’au 31 octobre. Entre ces deux dates, le bateau doit être… ailleurs !

Ne revenons pas sur le regret que le passage des mouillages de la tutelle de l’État à celle la Commune ait donné lieu non seulement à de substantielles augmentations, mais aussi à la disparition d’une option bien pratique : la dérogation « hiver ». Il suffisait de justifier d’une « besoin » (par exemple la participation à des régates d’hiver) pour obtenir la dite dérogation. Et hop. Disparu, jamais remise en place malgré d’éventuelles réflexions municipales à l’époque… Bref.

Certains prennent une place les mois d’hiver1 dans un port : Arcachon, La Vigne, Andernos, Taussat…
L’avantage : le bateau est dispo pour sorties hors saison, toujours exceptionnel
L’inconvénient(s) : le bateau ne se repose pas, l’entretien reste à faire – révision moteur, électricité etc. + carénage

Sinon, le faire mettre au sec et gardienner par un pro : Nauti Boy, Atlantique Concept (là où je vais pour le mien)
L’avantage : le bateau se repose, sèche, possibilité de faire faire un hivernage du moteur, l’entretien et le carénage durant l’hiver
L’inconvénient(s) : le bateau n’est pas dispo, et puis, payer, mais de toutes façons, un certain budget est à prévoir…

Il y a une variante : le caler dans votre jardin, ou celui d’un ami qui a de la place et prend du plaisir à voir se transformer son jardin en chantier naval en avril ;) (ping et grand merci à Eric et Muriel pour les années d’accueil)

Et vous, quelle est votre option pour votre bateau ?
Des conseils sur les professionnels ?


  1. Pour la saison, c’est plus compliqué