Essai : à la barre du Jouët 680

La proportion de plaisanciers pratiquant la course au large ne dépasse pas un pour cent selon les chiffres les plus optimistes. De là à condamner ou à ignorer son influence, il n’y a qu’un pas que Jean Berret a franchi en sens inverse. Son Jouët 680 apporte à la croisière la formule qui a révolutionné l’I.O.R. ces dernières années : le dériveur à lest intérieur.

Par curiosité, nous nous sommes demandé à quoi correspondait le nombre 680 accolé à la marque pour désigner ce modèle. Chez ce constructeur, il semble s’agir de la longueur de coque y compris le safran extérieur accroché au tableau. Si l’on rajoute le balcon, on obtient 7,32 m, tandis que la coque seule mesure 6,55 m. Cette énumération de chiffres pourrait paraître superflue, mais dans cette taille de bateau trente centimètres de plus ou de moins peuvent influer de manière importante sur l’habitabilité. La comparaison avec les bateaux équivalents de la concurrence fait ressortir une longueur de flottaison sensiblement plus importante à l’avantage du Jouët 680 ainsi qu’un déplacement plutôt élevé, tandis que la surface de voilure reste dans les mêmes chiffres avec 25 m2 en additionnant la grand-voile et le génois. Mais la comparaison s’arrête là dès que l’on aborde la conception de la coque.

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Essai revue Bateaux n° 253, juin 1979 : cliquez pour le texte intégral de l’article de Bateaux

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