Une Pentecôte agitée et penchée

C’est samedi soir et j’ai pris ma journée pour me reposer d’une semaine très intense au travail. En arrivant au Ferret, je rêve d’une pizza, mais au lieu d’aller chercher ma pizza chez Joël, je croise un propriétaire de Gibsea 68 avec qui je ne résiste pas au plaisir d’une bière et d’anecdotes de carénage et bricolage… Résultat à 22:34 : Joël a éteint son four. Argh! Heureusement ma glacière est plein de bonnes choses du marché (mais ma pizza, heuhhh…)

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Claouey – Ferret dans un bon vent et l’escalumade

Ce WE « à la mer » n’a commencé que samedi vers 13:30 après 3h de route, dont 1h30 au pas entre Andernos et Claouey. C’est que je n’étais pas le seul à vouloir profiter des 30° à l’ombre annoncés. Mais voilà, je ne pouvais pas partir plus tôt… J’avais RV à 15:00 à Claouey, pour la première sortie de l’équipage de Bleu-de-Mer, la pinasse sur laquelle je partage la joie et l’énergie de naviguer en groupe avec l’idée de réitérer la conquête du championnat du monde des pinasses à voile du Bassin d’Arcachon. Après l’épreuve de la patience sur la route, et une escale alimentaire à Claouey, je descends jusqu’au Ferret embarquer sur l’Iboga qui flotte déjà. C’est parfait. GV haute, Yamaha et le courant portant me permettront de faire la route Nord bout au vent de toutes façons trop léger. À la Pointe aux Chevaux, je coupe vers les Jacquets, puis le Four et cap sur Claouey. Sauf quand ça touche une fois, 2 fois, et la 3e fois la vague du bateau ne lui permet pas de passer la cahouène. Me voilà échoué sur la Dune Perdue (cartographiée comme « Anse du Sangla »). Mais comme vous aurez suivi, la marée monte et le temps de prendre mon casse croûte, enfin ! Le bateau peut reprendre la route pour rallier les copains.

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Nuit à bord suivie d’un tour de l’île dominical

La veille, c’était Atelier « noeuds et cordes » à la cabane des #jouet680, Port du Canal, animé par Edward Amade, maître noueur de la Guilde Internationale des noueurs de nœuds (IGTK). C’est là que j’ai appris à faire le nœud de chaise. Bon, enfin, appris… surtout à le faire dans tous les sens et même avec une efficacité de 95%, en le commençant par un nœud en 8. Un nœud à découvrir. Aussi, j’ai enfin appris à épisser le Dyneema, cette fibre 100% synthétique aussi solide que l’acier. En fait c’est super facile, à condition d’avoir les bons outils : aiguilles creuses, tire-fil, épissoir, adhésif, fil à surlier, un bon couteau et un mini-chalumeau pour les finitions.

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La marée de Pâques, avec Alice, de belles photos et un esclandre à l’intérieur

Ce premier jour de long WE, il faut profiter de la météo dès aujourd’hui parce qu’après, ça ne sera pas très agréable ; d’après les prévisions.

C’est pourquoi Alice est allée dès vendredi matin faire le marché pour la marée et au delà. Ainsi dès 08:00 nous prenons la route pour le Ferret. Une escale à Claouey pour compléter le stock d’eau des Abatilles et prendre du pain. Le stand de légumes de Nadine est ouvert ; ça sent la saison…

Allée des Cormorans. Le bateau flotte encore (encore heureux !) Continue reading

Petite marée sur l’Iboga

Dimanche, vent attendu 10-12 nds d’est, ensoleillé, t° ressentie 18-20°
La marée monte, coef 44. On peut partir à midi du mouillage. Naviguer avec le flot : tchanquées ? Gujan ? le long de la presqu’île ? on décidera… Il faut être de retour au mouillage avant 19:00.
Bon programme, non ?

Ainsi était formulée mon invitation à bord.
Finalement on s’est laissé tenter par remonter le long de la presqu’île.
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Vers l’Herbe, ou pas…

Ce dimanche 24 mars, les Jouët 680 se sont donné RV pour une navigation de conserve, une escale à l’Herbe et un tour de l’île. J’ai décidé d’accompagner le mouvement avec l’Iboga. Hélène et Jacques se sont portés volontaires comme équipiers. Ils arrivent le matin de la Teste par la pinasse de Bélisaire. Nous nous rejoignons pour un café au Yachting vers 09:30. La marée baisse. Le vent inexistant. Le coef de 108. Je vous laisse résoudre l’équation : l’Herbe ne fait pas partie des résultats possibles.
Ce sera du moteur dans le sens du courant. Et encore il faut forcer pour traverser le chenal vers le Pyla, en visant le Moulleau. Devant la Grave, je crois sentir un peu de vent Est-Sud-Est. Voiles hissées, moteur coupé, ça repose. Seulement, le bateau tourne sur lui même emporté par le courant. Ce n’est pas vraiment « naviguer ». Allez, re-moteur pour finir de longer le banc d’Arguin.
La conche sud présente une passe d’entrée exiguë entre le banc et les parcs. Pas évident de trouver un vrai chenal. Plutôt que risquer d’être collés au milieu du passage, nous piquons dans la conchelette au sud de l’entrée, jusqu’à échouer au bord de la plage, bout au vent de Nord qui arrive. Il reste 2h de descendant. Dans la conche, 4 bateaux dont 2 à voile. Pas mal. Cette année, les places seront très rares et l’accès difficile. C’est pas plus mal.

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Marée adverse

C’est le Grand Jour de la saison : la mise à l’eau et le retour du bateau sur la Presqu’île. Le RV a été pris avec l’Homme de la Manutention, très tôt, pour bénéficier du descendant tant qu’il reste assez d’eau à la cale de la Barbotière. Seulement voilà, l’Homme en question a disposé autrement de notre RV. Ce n’est pas la première fois. Nous décidons par téléphone de reporter à 16:00, quand le flot sera de retour. Entre temps, sous un petit crachin rafaleux, je monte à bord du bateau toujours calé, pour l’armement : enquiller la bôme, maniller le palan d’écoute de GV, endrailler la GV tout en glissant les lattes dans leur gousset respectif, passer les ris, ajouter une estrope pour contenir le point d’amure contre le mât car la bôme tend à s’échapper du vit de mulet quand le voile n’est plus sous tension (lors des prises de ris par ex., ce qui est très embêtant, la bôme flottante, sur le moment). Des bricoles nécessaires. Et puis l’Homme de la manutention paraît dans la matinée, avec son 4×4 et sa remorque. Pour préparer le bateau. Désamorçage des étais de chantier, transition du navire des bers vers le charriot hydraulique. Le bon moment pour les retouches d’antifouling à la place des patins du ber. On me propose une mise à l’eau immédiate, vu que la marée elle n’a pas beaucoup baissé. Je devrais dire oui, mais je décline : pas d’humeur, ce crachin, ces rafales… j’espère un temps plus clément cet aprème.

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Carénage d’hiver 2019 – 2/2

Samedi 16 février, je suis un peu plus organisé. J’ai récupéré ma malle d’entretien grâce aux cousins de Claouey.
Première tâche : mastiquer les quelques pets sous la flottaison. Le temps que ça sèche, passer les œuvres vives à l’acide oxalyque pour les reblanchir provisoirement. Déplorer une fois de plus l’état lamentable de la peinture de coque qui part en plaques au niveau de la flottaison :( encore bravo le chantier…
Un temps mort, occupé à récurer le coffre arrière. Il faudra bientôt (encore) remplacer les rivets.
Vient le ponçage sous la coque. Toujours une partie de plaisir de respirer et se tartiner les globes oculaires de cette poussière biocide et synthétique. Pouah !
Le masquage de la ligne qui fait mal aux bras.
Et enfin, la peinture ! D’abord, une nouvelle couche d’époxy noir sur la sole : la partie qui s’échoue et frotte sur le sable toute la saison. Puis l’antifouling sur le reste des œuvres vives. Une couche suffit.
Il fait presque nuit quand je range le chantier. Une belle lune se lève à l’est.
Le bateau est prêt pour la mise à l’eau.

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Carénage d’hiver 2019 – 1/2

Ce samedi 9 février, plein de bonnes résolutions et pressé de préparer le bateau pour une mise à l’eau précoce, j’arrive au chantier pour passer le Kärcher. Mais quelle heureuse surprise ! Ce n’est pas la peine : les amis du Jouët d’à côté ont aimablement caréné la coque de l’Iboga dans la foulée de la leur ! Merci !
Il reste quelques finition nécessitant un grattage manuel.
Tant que je suis dessous, brossage des rayures à la brosse nylon rotative, pour bien creuser et dégager les petits éclats.
J’aurai bien poursuivi par le ponçage, mais je suis bloqué. Un truc débile : pas possible de me rappeler où j’ai remisé ma malle aux outils en début de saison dernière !
C’est pas une grosse journée. Je profite du soleil pour faire une sieste dans la voiture…
La suite samedi prochain.
(pas de photos, c’est dire)