Le parking, à Arguin, mais la belle vie quand même

L’Iboga n’a pas navigué samedi, son patron ayant été retenu à terre par d’autres activités relatives à la défense du patrimoine ancestral du pays de Buch. Et accessoirement au redémarrage de la Méhari (vous vous souvenez ? la suite de ça) et à des compléments d’accastillage à la coopé. Ouf. Ah, si, un aller-retour du corps-mort au CNF, pour ceux qui connaissent, quoi ? 200m linéaires ? C’est que le CNF était le siège d’une belle rencontre des amis de Michel Lescaret disparu cet hiver. Michel avait été l’initiateur du renouveau des canots mixtes ou côtres maquereautiers qui se multiplient sur le bassin pour le bonheur de notre goût de l’esthétique. Et c’est pas dommage.

Continue reading

Non ce n’était pas le radeau… Une belle découverte humaine au détours d’un mail amical

Pour le titre, j’hésitais avec les trompettes de la renommée, une autre chanson de Brassens, et puis la référence était trop diffuse. Oui : trompettes > Jéricho, la ville > Théodore Géricault, le peintre > le radeau de la Méduse > le banc d’Arguin > le banc d’Arguin. Comment quel rapport ? Et bien, vous n’êtes pas sans savoir que notre réserve naturelle, le banc de sable, là dans les passes du bassin, ben, oui, le banc d’Arguin, il porte ce nom en référence au banc d’Arguin, l’original, près des côtes du Sénégal, là où la frégate la Méduse s’échoue le 2 juillet 1816 par l’incompétence de son commandant, et à partir de quoi, des 150 passagers entassés sur un radeau, seulement 15 seront retrouvés plus morts que vifs après 13 jours de dérive. Si cette histoire vous intéresse, vous aurez tous les détails sur le site Histoire du Sénégal : le naufrage de La Méduse et le tableau de Géricault.

Continue reading

Ferret – Pilat – Arguin – Dune – 6 bft – Ferret – avarie

Ce WE des 2 et 3 juin, Une grosse envie de plein air après ce mois de mai laborieux. La navigation c’est pour dimanche. Mais avec une basse mer matinale, les horaires seront compliqués si on veux profiter d’une belle marée. La solution c’est d’aller dormir au bateau pour être sûr de flotter au moment voulu.
Ainsi est fait. Nous voilà 4 installés pour la nuit, venus au bateau à pieds secs vers minuit : Emmanuelle, Hubert, Henri et moi. Puisque le bateau flottera bientôt, nous attendons une petite demi heure puis d’un trait de moteur dans la nuit assez noire, nuageuse, rejoindre le chenal, prendre une bouée pour la nuit en pleine eau.
Le début de nuit d’un calme exceptionnel. Vers 4h du mat, les premières vagues et la nuit est plus secouée. Mais voilà le jour. Le petit déjeuner dans le cockpit en faisant déjà route travers au courant, vers la côte pylataise, sous un petit vent NE.

Continue reading

RV au port de Gujan #NNDD

Après une nuit particulièrement courte et inconfortable mais une très agréable soirée d’anniversaire en terres Illacaises, une chaude journée s’annonçait. En route pour le Ferret. Une pause au marché, encore convivial en cette avant saison pour un dimanche. L’embarquement à la PM, vers 10:30, de l’eau jusqu’au torse. Même pas (trop) froid. Ce sera une session solo, mes équipières ayant décliné pour diverses et individuelles raisons, et l’ami Charles, en visite dans le pays, capitalise de l’autre côté de l’eau sur sa soirée de mariage ;-)

Continue reading

RV humide à la Hume et retour ventilé

Oui, samedi, c’était déluge plus ou moins intense, mais ininterrompu et surtout suffisant pour traverser ma veste de quart (que je soupçonne HS malgré sa belle apparence). Résultat : iPhone HS :-( Mais malgré le froid qui commençait à gagner, le plaisir d’arriver sous voiles dans le port de la Hume. Pardon, à l’entrée du port de la Hume. Le temps, simple formalité, d’attendre sous la pluie encore battante que la marée consente à gagner 30 cm supplémentaires et nous permette d’arriver enfin. Juste à temps pour constater que le salon nautique de la Hume était devenu un brave désert.

Continue reading

Les travaux 2012, fin, mise à l’eau et convoyage

Il ne restait plus grand chose à faire avant la mise à l’eau, mais quand même…

Samedi, arrivée au chantier à midi. Le nettoyage de la ligne de flottaison : javel, brosse nylon, rejavel, éponge et tampon vert. Ne pas frotter davantage, elle est déjà salement rayée cette pauvre flottaison… Puis acide oxalique sur les œuvres mortes. Deux passages. Rinçage. Le bateau est aussi « blanc » qu’il peut être.

Continue reading