Où est passée la passe Arguin-Ferret ?

Suite de la journée de dimanche après avoir débarqué les valeureux équipiers : après un nettoyage du bateau, Hélène et moi sommes partis à Arguin, sous GV+petit foc pour ne pas se fatiguer trop. Ecoeurant : là où Cap’tain Fred et moi nous avions passé des heures cette nuit à lutter pour gagner quelques mètres jusqu’à la bouée, là nous avons mis à peine deux heures pour aller à contre courant et au près puis petit largue d’Arcachon à Arguin !

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18 heures d’Arcachon

C’était la 5e participation de l’Iboga à ce rendez-vous incontournable de convivialité et de performance. Enfin… de performance, nous verrons. En fait, ça a été un peu lamentable, avec ce courant de coëf. 96 et pas assez de vent pour l’étaler. L’Iboga, avec la plupart de la flotte, comme le montreront les distances parcourues, a passé plus de temps à l’ancre qu’à naviguer… Résultat : 2 tours et demi, contre plus de 7, en 2000 ! Le premier en distance réelle cette année a parcouru plus de 10 tours, quand même. Mais c’est pas le même genre de bateau un J 125 et un J(ouët) 680…

Sans plus attendre, une première série d’images pour l’ambiance : l’album photos

 

Une bien longue attente à l'ancre devant le phare
Une bien longue attente à l’ancre devant le phare

Les temps forts de cette édition :

D’abord les départs. Oui, « les » départs, puisque, alors que nous avions formidablement positionné l’Iboga au vent de la ligne comme presque tout le monde, au coup de fusil, le vent autour de nous était quelque peu perturbé et, tandis que ça gueulait fort tout autour, les équipiers des uns repoussant de leurs pieds les étraves des autres, Stéphane barrait admirablement l’Iboga dans ce bourbier sans toucher et, quand nos voiles ont finalement retrouvé du vent un peu propre, nous étions rendus sous le vent, repoussés en deçà de la ligne par le courant. Cet épisode ayant asséché nos gosiers, nous avons voté une tournée générale et Fred a extrait de la cambuse 4 Heineken bien méritées. Quand 15 à 20mn plus tard nous avons repassé la ligne, les premiers étaient déjà à Joigny mais il restait quelques concurrents derrière. L’équipage de l’Iboga concluait alors que notre mésaventure du départ raté était dû à une sobriété bien mal-t-à propos mais que cela ne se reproduirait plus. (à suivre)

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Deux sorties dans la journée !

12:00 dimanche. Avec Claude, Philipe, Thibaud et Antoine. Après une première baignade à la plage du phare, tandisque je vais à la nage chercher le bateau mouillé en face, c’est le premier départ à contre courant jusqu’à la Vigne, pour leur permettre de profiter de cette vue exceptionnelle sur la presqu’île. Pique-nique au corps mort d’on-ne-sait-qui (merci à lui). Excellent moment, sous ce soleil un peu voilé mais chaud. Fort coup de gueule contre le connard motorisé qui est passé juste assez lentement pour faire de très grosses vagues à 2m de nous en regardant bien droit devant lui. Il a failli faire renverser notre bière ce bougre ! décidément, rien de neuf sur le bassin depuis mon article de l’an 2000 à propos d’intelligence sur l’eau.

Retour à la plage du phare pour ramener nos hôtes, vers 16:00.

Re baignade, puis (à suivre)
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Au corps mort au Canon

Départ tardif, vers 14:30, avec la glacière, Alice, Julie, Hélène. La marée descend. Vent d’ouest modéré. Nous remontons le courant au près à bon plein, proche de la côte, entre les corps morts. Que cette côte est belle et certaines villas « en première ligne » font envie ! Là, le vent est variable en force et direction, jusqu’à parfois manquer et laisser l’Iboga à l’arrêt voire reculer… Par exemple devant la Vigne, où nous devons nous accrocher précautionneusement à un Sun2000 le temps de lancer le moteur. Regards inquiets du proprétaire arrivant en annexe. Mais, sûr de n’avoir laissé aucune trace, nous sommes déjà repartis. Nous accrochons un corps mort vacant devant le Canon, le temps d’un pique nique (il est temps !) Puis retour dans le flot au portant, au milieu du chenal pour profiter d’un vent plus régulier. Petite leçon de savoir-vivre et de réglementation à un plaisancier motorisé qui néglige de s’écarter de ma route, m’obligeant à me dérouter. Je ne suis pas sûr que mon intervention ait été bien prise. Qu’importe, si elle a été comprise. Nous arrivons très rapidement devant le phare. 18:00, c’est marée basse aussi nous devons abandonner l’Iboga à l’ancre et rentrer à pied à la plage. Rendez-vous à 20:00 au plus tard pour le conduire à l’entrée de la conche du Mimbeau; juste face à la cale, pour qu’il soit disponible demain à la marée haute.
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Sablonneys 4 2

Ce dimanche, nous avons passé une excellente après-midi, Hélène et moi, au banc d’Arguin, face aux Sablonneys d’où partent les parapentes. Aller et retour avec le courant, quasiment pas de moteur contrairement à samedi. Mais comme samedi, départ au tout dernier moment, 2 heures 30 avant la BM, avec 10 cm d’eau sous la coque. Décidément, ce mouillage n’offre pas une grande amplitude. Autrement, pas grand monde ni sur l’eau ni à Arguin, compte tenu de la météo maussade annoncée. Avec le nez sur le sable et le safran dans 5 ou 6 m de fond, l’ancre à la plage, le bateau se tient dans le lit du vent pendant notre promenade sur le banc. Puis pique-nique indolent et café dans le lit du courant. Jusqu’à ce que l’ancre – mouillée court – ne dérape sur le sable du fond du chenal ! Départ pour un long bord de près jusqu’au Ferret. Nous apperçevons les bacs à voile « Les copains à Bord » et « Pdt Pierre Mallet », chacun sur sa route. Nous rentrons 1mn avant le retour de la pluie, à 16:30, heure du phare.
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Tour de l’Île avec 11 autres Jouët 680

J’avais été informé de la création de cette association des Jouët 680 mais ne l’avais pas encore rencontrée. C’est chose faite désormais puisque l’Iboga s’es aligné sur la ligne de la « régate-promenade » qui permettait de se mesurer convivialement autour de l’Île aux oiseaux.

Départ du Ferret au descendant, in extremis 2 heures 1/2 avant la BM (extrême limite : 10 cm d’eau sous la coque !) A bord : fx et Hélène. Vent faible nécessitant un long coup de moteur pour rejoindre d’abord la plage de la jetée Legallais où nous embarquons Patrick, l’équipier du jour et ami de toujours, puis le rendez-vous à la pointe de la Humeyre, balise 12, en face du port d’Arcachon. Nous arrivons après le départ. Mais, fort courtoisement, le bateau comité (autant dire le Président) nous attend et nous remets les instructions avant de partir à son tour. (à suivre)
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L’Iboga enfin prêt !

Ca y est : mon Iboga est enfin prêt. J’ai passé l’après-midi de ce vendredi à le remater avec l’aide de l’excellent Stéphane, équipier émérite, attentif et de taille respectable, ce qui explique en partie d’avoir été recruté pour le mâtage. Après son départ, j’ai procédé aux derniers bricolages pour le rendre utilisable : réglage du safran, remontage du (cher) lanceur du Mariner, rangement des équipets… Il ne manque plus que l’huile de teck sur les planchers ; ça pourra attendre.

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Une calamiteuse mise à l’eau 2004

L’Iboga est de nouveau au mouillage du Ferret après une mise à l’eau assez calamiteuse mais sans lourds dégâts… Calamiteuse : entre autres, j’avais « juste » oublié de réparer le pied de mat (rivets pétés, impossible à extraire sans un étau + perceuse sans fil et sans batteries…), aussi il n’a pas été possible de mater. Un peu plus tard, le lanceur du Mariner me restait dans la main… Et puis le Fly Dream de mon cousin dont j’avais emprunté le ber devait y retourner, mais – quasi à l’état d’épave, sa dérive restait pendante en bas, palan cassé ; pas évident dans ces conditions de le déplacer dans les 50cm d’eau de la conche de Claouey… Et pendant ce temps, Patrick – venu me prêter son concours inestimable et sa compétence reconnue – devait aller ouvrir son magasin* et s’impatientait… Mais bon, finalement, l’échange de bateaux sur la remorque a pu s’effectuer et c’est au moteur et non sous spi (comme le vent m’y aurait autorisé) que je suis redescendu avec le courant jusqu’à la plage du phare. Les voisins de l’Iboga qui ont profité de son absence pour mouiller ne sont heureusement pas trop-trop près.

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