Ma vision du Jouët 680

Le Jouët 680 était construit par les chantiers Yachting France, de la Teste de Buch, fabriquant aussi des Arcoa, autre « standard » du Bassin en matière de bateau à moteur. Le chantier a définitivement fermé, au milieu des années 80 je crois. A ma connaissance, personne n’a repris l’actif (plans de construction, moules…) concernant le Jouët 680.

Dériveur intégral à dérive légère (75kg, remontée par palan à main sans problème), il est pratique pour acoster, passer un haut fond… C’est un bateau bien pensé pour la navigation, comme j’aime à dire :  » un vrai petit croiseur » (par opposition à un day boat). Bien révisé, je n’hésiterai pas à ralier La Rochelle, la Bretagne… bref à affronter la vraie mer. Il est très bien construit, il inspire confiance, il est assez raide à la toile, se comporte bien dans la houle, très agréable.

Inconvénients :

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Le budget du bateau

Rappel : l’Iboga est un DI de 6,80 m hors tout, qui pèse 1,3 tonnes, construit en 1978. Prix d’achat en 95 : 60000 F soit 9150 €. Valeur de revente identique (cf vente récente).

Prix de revient moyen à la sortie : 33,64 €. Démonstration :

Les postes de dépense :

  • assurance (Generali) : 240 € (+ 20 % entre 98 et 2002 !)
  • droits de mouillage au corps mort : 110 € (+ 160 % entre 98 et 2002 ! jusqu’où iront-ILS ?)
  • taxes de navigation : exonéré en regard de l’âge du bateau
  • produits de carénage et d’antifouling, 1 par an : 80 €
  • 1 sortie et remise à l’eau : 230 €
  • gardiennage 3 mois sur parc : 380 € env.
  • divers achats d’entretien et remplacements, prévoir : 300 €
  • hivernage HB : 110 € env.

Total : 1460 € env. (soit 9500 balles en vieille devise n’ayant plus cours)

Economies réalisables (à suivre)
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La cape pour réduire les voiles en solo ?

Une illustration des manuels de voile de Bernard Moitessier qui m'ont tellement inspirés, même si naviguer sur un sloop dériveur intégral sur le bassin d'Arcachon, c'est un... autre programme...

Une illustration des manuels de voile de Bernard Moitessier qui m’ont tellement inspirés, même si naviguer sur un sloop dériveur intégral sur le bassin d’Arcachon, c’est un… autre programme…

Ma seule vraie difficulté quand je naviguais toute la saison par tout temps en solo : réduire à l’avant. Parce que évidemment, quand il faut VRAIMENT le faire, c’est déjà un peu tard…

Prendre la cape n’est pas une solution, car, si j’affale le génois, il n’y a plus de cape. Le bateau il fait ce qu’il peut avec moi à lavant en plus. Je n’ai plus qu’à faire très vite pour dégager la grande toile, endrailler la petite et revenir au cockpit pour envoyer. En attendant, qui sait où le bateau est rendu ? (à suivre)

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