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J’ai eu 44 ans à Niort le 14 octobre 2008

L’Atoll Hotel !

D’abord, je me suis fait les 5 km de la route de Paris dans les 2 sens au moins 3 fois avant de trouver l’accès.

Et puis, so 80’s, l’hôtel ! Salle de restaurant bleue atoll, le guichet et les poutres en lamellé-collé miel, les coursives aveugles plaquées de portes en CP, la moquette au mur (je l’ai rêvée ?), le tenancier limite mal rasé et nonchalant ‘z’ètes qui vous ?’ ; le parc pelé, quoique pisciné, qui inspire tout sauf la villégiature, avec la proximité de cette 2 x 4 voies passante, le yorkshire de la cuisinière chinoise… Et puis la chambre ! propre, nette, standard actuel, mais étouffante, la chaleur, ses dimensions exiguës, la penderie minuscule, le moniteur de TV numérique (très numérique !) plaqué au mur, la console bureau avec ses 2 prise de courant, la salle d’eau étouffante prise sur la surface de la pièce (équipement très correct, noter l’abattant de WC à chute contrôlée, sauf à l’usage le pare douche qui semble très bien mais qui n’empêchera pas l’inondation jusqu’à la moquette de la chambre).

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Piou… C’te tronche !

La mauvaise surprise, en descendant dîner d’arriver à la fin du nettoyage de la cuisine – comprendre : ‘le service y est terminé, M’sieur, il fallait descendre avant 20:30’… mais devant mon dépit sûrement visible (on ‘est loin du gâteau d’anniversaire avec 44 bougies, et puis j’en ai un peu marre de cette fin de journée, rapport à l’heure que j’ai passée entre Leclerc, Décathlon et les allers-retours superflus sur le 4 voies, plus le constat que mon ‘hôtel en ville’, il est à 5 km du centre ville et il ne ressemble pas à grand chose, alors évidemment le sourire sur la photo, il est un eu crispé, évidemment). Bref donc, le monsieur il me propose un dîner sur le pouce ; le même qu’il servira d’ailleurs à l’équipe du restaurant.

Je dîne donc dans cette salle atolléenne, irréelle, qui compte en outre une bande d’amis installés à jouer aux cartes (poker ?), la dame chinoise et son pékinois, le patron et son gars (fils ?) qui dînent. J’occupe mon dîner à passer quelques coups de fil en souffrance, et à lire la Nouvelle République.

De retour dans la cellu… chambre, je finis les messages de remerciements pour tous les bon-anniversaires que j’ai reçus par Facebook, Twitter, e-mails et SMS. heureusement, je croche un très bon wifi pas prise de tête avec débit correct en sortie, ça, au moins c’est bon.
Et je m’endors devant Karl Zéro manipulé par Tarik Ramadan, et je me réveille, et je bouquine encore un peu el Cid avant de sombrer.
Voilà ma soirée 44.
Vivement samedi la fiesta.