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Arguin, juillet, jet, foule, vent, Mimbeau, Iboga

Bon, puisque le blog de l’Iboga sur fxbodin.com est en carafe (edit : ce vendredi 28/07, c’est de nouveau en ligne) et que je n’arrive pas à me tenir à celui-ci, et bien je le squatte provisoirement pour le livre de bord de l’Iboga.

Samedi 15:00, beau temps, vent d’ouest assez soutenu, fin du montant, embarquage de Alice et Julie avec leur père. Annexe au cul de l’Iboga, destination Arguin, projet de nuit tout au fond du sud du banc, la petite crosse repérée 15 jours plus tôt et validée comme mouillage forain confortable.

Confirmation du confort. Par contre nous ne sommes pas les seuls : une onzaine de bateaux, la plupart motorisés, y ont élu domicile comme nous. Pas de chance, l’un d’entre eux balade un jet, à bras, il y a moindre mal, mais qui ne cessera de passer de mains en mains tout le WE et malgré leurs efforts de discrétion, une véritable nuisance sonore et des vagues intempestives. Bon… Super tranquile, la nuit. Au point du jour, réveillé par la renverse de PM, petit vent d’est bien sec, lumière irréelle, calme clapotis, le phoque qui dors sur le bord de la conche… Je retourne à la couchette.

Matinée oisive : baignades, promenades, bricolades maintes fois reportées (changer les bout de hâle-bas et de palan de pataras, pour la n-ième fois, riveter les charnières de coffre…) ; jusqu’à 13:00, le banc d’Arguin est encore à ceux qui y ont dormis… puis la transhumance des lemmings unidirectionnels arrive jusqu’à nous : pinasses (ça passe), grosses moto-crottes tatouées et moustachues, glacières marines (savez, ces sortes de gros bateaux hygiéniques tous blancs avec des formes un peu arrondies…), promène touristes débarquant leurs clients… bruit, cris, vagues, promiscuité, stress… on se casse les filles !

Le vent est revenu à l’ouest, régulier et fort. Idéal pour un tour sur le bassin, courant porteur, près serré, suffisament d’eau pour passer sur les bancs, la main sur la dérive… remontée jusqu’à l’herbe, affalage du génois léger devenu trop grand pour la force du vent. Reste de la nave sous GV seule et même arisée pour les manoeuvres d’arrivée. Superbe entrée sous voile dans le Mimbeau échouage sauvage (vent arrière !) à la plage de langue de sable, le temps de ranger le bateau puis au moteur pour débarquer et ramener l’Iboga au corps mort. Belle tranche d’Iboga. 1/2 l de crème solaire et quand même assez chaud sur la peau. Que l’eau est chaude cette année !